Écrire Une détenue a besoin de soins médicaux vitaux

Pour AGIR : copiez-collez le modèle de lettre ci-dessous dans le cadre bleu et envoyez-le à la Ministre des affaires carcérales. Vous pouvez également envoyer un email à l’ambassade de la République bolivarienne du Venezuela à Bruxelles : embve.bebrs@mppre.gob.ve.

Vous pouvez aussi personnaliser votre courrier avant de l’envoyer, cela augmentera la probabilité qu’il parvienne à son destinataire. Veillez à ce que votre courrier soit respectueux et persuasif - n’utilisez pas de langage haineux. Expliquez que vous suivrez de près cette campagne et que vous en parlerez à d’autres personnes.

Pour que nous puissions faire un suivi des actions, merci de mettre action@amnesty.be en copie cachée (Cci) de votre mail.

Emirlendris Benítez, 42 ans, est une mère, une sœur et une commerçante ayant été arrêtée de manière arbitraire en août 2018 au Venezuela pour des motifs politiques et soumise à la torture.

Elle purge désormais une peine injuste de 30 ans de prison dans des conditions inhumaines, et son état nécessite des soins médicaux urgents, notamment un diagnostic complet et des soins holistiques pour les graves séquelles laissées par les actes de torture qu’elle a subis depuis son arrestation et pendant une période de détention au secret.

Nous demandons la libération d’Ermirlendris et, tant qu’elle sera en détention, que les autorités garantissent qu’elle reçoive les soins adéquats, prodigués par des professionnel·le·s de confiance, dont elle a besoin en urgence.

La Vénézuélienne Emirlendris Benítez, 42 ans, est une mère, une sœur et une commerçante. Depuis son arrestation en août 2018, elle a été victimes d’innombrables violations des droits humains, notamment d’une arrestation arbitraire, d’actes de torture, de violences liées au genre, de discrimination, d’un procès inique et de conditions de détention inhumaines. Son cas fournit un exemple de la politique répressive terrifiante du gouvernement vénézuélien. Bien qu’elle n’ait mené aucune forme d’action politique, elle a été accusée dans le cadre d’une affaire politique et n’a pas été autorisée à exercer son droit à un procès équitable.

Le 5 août 2018, Emirlendris Benítez a été arrêtée de manière arbitraire pour des motifs forgés de toutes pièces. Les autorités l’ont associée à tort à des actes de violence commis contre de hauts responsables politiques au Venezuela. Cette accusation ne repose sur aucune preuve, et elle affirme catégoriquement qu’elle n’a rien à voir avec ces événements.

En détention, elle a été soumise à des actes de torture alors qu’elle était enceinte. Quelques semaines après son arrestation, elle a été transférée de force dans un établissement médical et sa grossesse a été interrompue à son insu et sans son consentement. Du fait des actes de torture auxquels elle a été soumise, elle aura besoin à long terme d’un fauteuil roulant pour se déplacer. En 2022, elle a été condamnée à 30 ans de prison par un tribunal dont les décisions sont partiales et motivées par des considérations politiques.

Les conditions de détention qui sont actuellement les siennes sont si difficiles que sa famille doit couvrir ses besoins de base, notamment en matière d’eau, de nourriture et de médicaments. Cela est d’autant plus compliqué par l’urgence humanitaire que connaît actuellement le Venezuela, car elle limite fortement l’accès de ses proches eux-mêmes à de la nourriture, à des médicaments et aux transports (elle est emprisonnée à environ 30 kilomètres de Caracas, où vit sa famille).

Emirlendris Benítez n’aurait jamais dû être placée en détention, car tout indique que les charges retenues contre elle sont à caractère politique. La peine très lourde prononcée contre elle doit par ailleurs être révoquée, et Emirlendris Benítez doit être immédiatement libérée.

Le gouvernement de Nicolás Maduro ne cesse de harceler, de poursuivre et de censurer les militant·e·s et les organisations de la société civile œuvrant pour protéger les droits des Vénézuélien·ne s dans le contexte d’une crise humanitaire complexe et d’une profonde crise des droits humains qui a poussé un nombre record de personnes à fuir le pays en quête de sécurité et de protection. En mars 2023, plus de 7,24 millions de personnes avaient fui le pays.

Depuis 2020, trois rapports de la Mission internationale indépendante d’établissement des faits sur la République bolivarienne du Venezuela ont fait état de centaines de cas d’exécutions extrajudiciaires, de disparitions forcées, de détentions arbitraires, d’actes de torture et d’autres traitements cruels, inhumains ou dégradants commis dans le pays depuis 2014, ainsi que d’exemples d’instrumentalisation de la justice par le gouvernement dans le cadre de sa politique répressive, en concluant que ces graves violations des droits humains pourraient constituer des crimes contre l’humanité.

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