Condamné·e·s pour avoir manifesté
En 2013, des manifestations ont eu lieu dans le parc de Gezi à Istanbul, mais elles ont été interrompues violemment par la police. Osman Kavala, Mücella Yapici, Çiğdem Mater, Mine Özerden, Can Atalay, Tayfun Hahraman et Hakan Altnay faisaient partie des nombreuses personnes qui manifestaient ce jour-là au parc de Gezi. Ils et elles ont été arrêté·e·s et ensuite condamné·e·s après avoir avoir été injustement reconnu·e·s coupables.
Osman Kavala, une figure renommée de la société civile turque, a été condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle pour « tentative de renversement du gouvernement ». Les six autres manifestant·e·s ont été condamné·e·s à 18 ans de prison pour avoir « aidé » Osman Kavala. Il faut savoir que ces accusations ne reposent sur aucune preuve d’actes illégaux qui pourraient justifier ces condamnations.
Un emprisonnement reconnu comme injustifié
La Cour européenne des droits de l’homme a déjà estimé, il y a quelques années, que la condamnation d’Osman Kavala était motivée par des raisons politiques et non par des raisons légitimes et qu’il devait être libéré. Mais même après cette décision de la Cour, la Turquie l’a maintenu en prison pendant plus de quatre ans et demi !
L’emprisonnement injustifié de ces sept manifestant·e·s du parc de Gezi démontre la répression massive des droits humains et plus spécifiquement des opinions insoumises qui a eu lieu ces dernières années en Turquie.
Signe la pétition et demande aux autorités turques de libérer les sept manifestant·e·s de Gezi !