Écrire Un responsable de l’opposition assigné à domicile

Dawud Ibsa, président du Front de libération oromo, un parti d’opposition éthiopien, est assigné à domicile à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie, depuis le 3 mai 2021. La police avait auparavant effectué une perquisition illégale à son domicile et emporté du matériel électronique.

La police n’autorise personne à sortir de l’enceinte de la résidence de Dawud Ibsa ou à y entrer depuis qu’elle l’a placé en résidence surveillée, et Amnesty International est très inquiète pour le bien-être de Dawud Ibsa, car il n’a plus ou quasiment plus de denrées alimentaires et d’autres produits essentiels.

Les autorités n’ont toujours pas inculpé Dawud Ibsa.
Il doit être libéré immédiatement.

En vertu du droit international relatif aux droits humains, l’assignation à résidence constitue une forme de détention et certaines garanties doivent être observées pour qu’elle soit considérée comme légale. Selon l’Observation générale n° 35 du Comité des droits de l’homme des Nations unies sur l’article 9 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la privation de liberté, y compris l’assignation à résidence, doit être non arbitraire, se dérouler dans le respect du droit et permettre un contrôle juridictionnel significatif et rapide de la détention.

La privation de liberté, y compris sous la forme d’une assignation à résidence, est arbitraire lorsqu’elle résulte de l’exercice de droits humains, y compris les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.

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