Écrire Des militants pacifiques libérés sous caution

Deux militants enfermés RDC

Pour AGIR : copiez-collez le modèle de lettre ci-dessous au Ministre des droits humains de RDC, M. Albert Fabrice Puela, à l’adresse email : fabricepuela@outlook.com ou puelaalbertfabrice@gmail.com, mettez en copie l’ambassade de RDC à Bruxelles : secretariat@ambardc.euRetour ligne automatique
Mettez-nous en copie caché (Cci) : action@amnesty.be afin de pouvoir évaluer le nombre d’envois !

Vous pouvez personnaliser votre email avant de l’envoyer, cela augmentera la probabilité qu’il arrive dans la boîte de réception du Procureur général. Veillez à ce que votre courrier électronique soit respectueux et persuasif - n’utilisez pas de langage haineux. Expliquez que vous suivrez de près cette campagne et que vous en parlerez à d’autres personnes.

Le 24 juillet, les défenseurs des droits humains Elisée Lwatumba Kasonia et Eric Muhindo Muvumbu ont été libérés sous caution. Ils ont été interpellés le 19 avril alors qu’ils appelaient à la grève générale pour protester contre les attaques armées de plus en plus meurtrières dans le territoire de Beni, dans le nord-est du pays.

Les deux militants sont inculpés d’« incitation à la désobéissance civile » et de « menace de perpétrer une attaque ».

Amnesty International estime que ces charges, qui sont maintenues, sont sans fondement et doivent être abandonnées.

Avant qu’Elisée Lwatumba Kasonia et Eric Muhindo Muvumbu ne soient relâchés, le ministre des Droits humains a appelé publiquement à leur libération lorsqu’il s’est rendu dans le Nord-Kivu le 14 juillet.
Elisée Lwatumba Kasonia suit actuellement sa dernière année d’études secondaires. Il n’a pas été en mesure de terminer les tests préliminaires pour passer l’examen national qui donne accès aux études de troisième cycle. Eric Muhindo Muvumbu est marié et père de deux enfants âgés de 8 et 2 ans. Son petit commerce a fait faillite en raison de son absence prolongée, et sa femme doit donc batailler pour subvenir seule aux besoins de leurs deux enfants.

Le 6 mai, les autorités de la RDC ont décrété l’état de siège dans deux provinces de l’est du pays, l’Ituri et le Nord- Kivu. Selon les autorités, cette décision visait à rétablir la paix et la sécurité dans les deux provinces, en proie depuis des décennies à des conflits armés et à des violences qui ont causé la mort de plusieurs milliers de personnes et qui en ont contraint bien plus encore à s’enfuir de chez elles. Au titre de la loi martiale, l’administration civile, notamment la justice, a été remplacée par l’administration militaire.

Amnesty International est fermement opposée à ce que des civils soient jugés par des tribunaux militaires, qui ne sont à ce jour pas encore pleinement opérationnels, ce qui retarde l’administration de la justice pour des milliers de personnes dans ces deux provinces. La déclaration d’Amnesty International sur la proclamation de l’état de siège est disponible ici.

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