Nonhle Mbuthuma mène une lutte acharnée pour préserver ses terres

PRÉSERVER SES TERRES ANCESTRALES Nonhle Mbuthuma ne cédera pas. Cette femme mène une lutte acharnée au nom de sa communauté contre une compagnie minière qui cherche à exploiter du titane sur leurs terres ancestrales. « Si vous prenez mes terres, vous prenez mon identité », affirme-t-elle. Elle est harcelée alors qu’elle cherche simplement à défendre les droits de la population locale. Originaire de Pondoland, Nonhle Mbuthuma est une agricultrice de patates douces et d’oignons, dévouée à sa terre ancestrale, où elle vit avec ses quatre sœurs, sa mère, son père et sa grand-mère. Nonhle fait partie de la communauté traditionnelle d’Amadiba, qui jouit de droits fonciers collectifs dans la province du Cap-Est, en Afrique du Sud. Environ 5 000 personnes pourraient être expulsées de force si la compagnie est autorisée à exploiter le terrain. Elles pourraient perdre leurs habitations, leurs moyens de subsistance et leur mode de vie en général. Mineral Commodities (MRC), une entreprise minière australienne, cherche activement, à travers sa filiale sud-africaine Transworld Energy and Mineral Resources (TEM) en conjonction avec Xolobeni Community Empowerment Company (PTY) Ltd (Xolco), un permis pour l’exploitation minière dans la communauté d’Amadiba. HARCELÉE ET MENACÉE POUR AVOIR DÉFENDU SA COMMUNAUTÉ Pour résister à l’envahisseur, Nonhle et sa communauté ont créé le Comité de crise d’Amadiba (ACC) en 2007 afin d’unir dans un combat commun les habitants de cinq villages. (…)

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