Action : Des excuses auraient dû être présentées depuis longtemps à Maher Arar

En 2002, Maher Arar, un ressortissant canadien père de deux enfants, rentrait chez lui au Canada après avoir rendu visite à la famille de sa femme en Tunisie. Arrêté au moment de changer d’avion à l’aéroport John Fitzgerald Kennedy de New York, il a été maintenu en détention pendant 12 jours par les autorités américaines. Il a ensuite été secrètement transféré, via la Jordanie, en Syrie, où pendant un an il a été détenu et torturé. Il a été libéré sans inculpation et autorisé à rentrer chez lui, au Canada. Une enquête judiciaire conduite par les autorités canadiennes a confirmé qu’il avait été torturé en Syrie. Les enquêteurs ont estimé qu’il était probable que les autorités des États-Unis se soient appuyées sur des informations erronées fournies par le Canada et ont indiqué que les investigations approfondies menées par les autorités canadiennes n’avaient en réalité apporté « aucun élément indiquant que M. Arar [ait] pris part à des activités terroristes ». Le gouvernement du Canada a par la suite reconnu le rôle joué par des responsables canadiens dans l’épreuve que Maher Arar a traversée, l’a indemnisé et lui a présenté des excuses officielles. Les États-Unis, en revanche, ont catégoriquement refusé de coopérer à l’enquête canadienne et, bien que quelques membres du Congrès aient pris l’initiative personnelle, lors d’une audience à la Chambre des Représentants en 2007, de demander pardon par vidéoconférence à Maher Arar, alors au Canada, le président des (…)

Action terminée

Toutes les infos
Toutes les actions
2024 - Amnesty International Belgique N° BCE 0418 308 144 - Crédits - Charte vie privée
Made by Spade + Nursit