Irak. Un an après la prise de Mossoul par l’EI, une crise humanitaire sans précédent.

Un an après la prise de Mossoul par le groupe s’autoproclamant État islamique (EI), l’Irak connaît une crise humanitaire sans précédent où la violence sectaire a atteint un niveau qui n’avait plus été tel depuis 2006-2007, la pire période de trouble civil dans l’histoire récente du pays. Les avancées territoriales de l’EI ont été marquées par des crimes de guerre généralisés, tels que des tueries de masse, des enlèvements, des viols et des destructions qui ont forcé des centaines de milliers de personnes, principalement issues de minorités religieuses et ethniques, à quitter leurs foyers. Environ 2,8 millions de personnes ont été déplacées par le conflit. Beaucoup d’entre eux vivent dans des conditions terribles, même si le gouvernement central irakien et les autorités kurdes, ainsi que la communauté internationale se sont battus pour fournir ne serait-ce que les besoins les plus élémentaires au nombre croissant de déplacés. Beaucoup se sont également vu refuser l’accès aux zones sécurisées par le gouvernement central irakien comme par le Gouvernement régional du Kurdistan (GRK), agissant ainsi sans aucune préoccupation sécuritaire, mais aussi sur des bases sectaires et discriminatoires. Entretemps, les milices chiites, agissant en toute impunité et en dehors de tout cadre légal, mais avec le soutien du gouvernement irakien et des forces gouvernementales, ont mené des attaques en représailles contre les communautés sunnites, notamment des tueries de masse, des (…)

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