Stop à la répression des manifestant-es pacifiques au Nicaragua !

Une crise des droits humains Le Nicaragua traverse l’une des plus graves crises des droits humains de ces dernières décennies. La stratégie de répression mise en œuvre par le gouvernement du président Daniel Ortega après les manifestations qui ont commencé le 18 avril 2018 a fait 328 morts et plus de 2 000 blessés. La pression internationale mise en oeuvre depuis lors semble porter ses fruits vu que le 30 décembre 2019, ce sont 91 activistes qui ont été libérés par les autorités nicaraguayennes. Parmi eux, la belgo-nicaraguayenne Amaya Coppens qui avait été arrêtée une seconde fois le 14 novembre 2019 avec 13 autres activistes alors qu’ils donnaient de l’eau à des manifestants en grève de la faim. Malgré la bonne nouvelle, la situation de la liberté d’expression reste très préoccupante. Il reste encore 65 personnes en détention pour avoir participé aux manifestations et plus de cent journalistes et professionnels des médias ont été forcés à l’exil. Des journalistes et des ONG ont été persécutés pour avoir critiqué le gouvernement et des dizaines de milliers de personnes ont été obligées de fuir le pays. A noter également qu’Amaya Coppens et les 13 autres activistes libérés sont encore poursuivis et attendent leur procès qui aura lieu le 30 janvier prochain. Des défenseurs réprimés au Nicaragua Parmi les défenseur·e·s des droits humains qui ont fui le Nicaragua figurent Francisca Ramírez, dirigeante paysanne qui a reçu des menaces de mort de hauts représentants (…)

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