Massacres à Beni, l’impunité règne toujours

La région de Beni, dans la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo (RDC), est le théâtre de violents massacres depuis 2014. Près de 700 civils y ont perdu la vie depuis deux ans, et ce malgré le déploiement des Forces de sécurité de la République démocratique du Congo (FARDC) et des Nations unies dans la région. Dans ce contexte de violence, des villageois ont été tués à la machette, certains ont été abattus par armes à feu et d’autres ont été brûlés vivants ; sans compter ceux qui ont été mutilés. Des allégations rapides Le gouvernement de la RDC et la mission des Nations unies en RDC (MONUSCO) ont longtemps pointé la responsabilité d’un groupe armé ougandais appelé les Forces alliées démocratiques (FAD), qui serait à l’origine de ces crimes. En 2014, les FARDC et la MONUSCO ont lancé une campagne militaire afin d’éliminer la menace de ce groupe. Si la campagne a été considérée comme un succès par les deux acteurs, la violence à l’encontre des civils n’a pour autant pas cessé dans la région. Des circonstances complexes Cependant, des rapports, notamment celui du groupe d’experts des Nations unies sur la RDC, ont dévoilé une situation bien plus complexe, dans laquelle de multiples responsables et complices seraient intervenus. Ces rapports ont aussi souligné l’implication de certains membres haut placés des FARDC et d’autres groupes armés dans ces crimes. La RDC et l’ONU doivent lutter contre l’impunité Aux côtés d’Amnesty International, (…)

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