Ne laissez pas les familles roms vivre dans des camps dangereux

En Italie, la communauté rom est toujours discriminée. Elle est abandonnée dans des camps aux conditions de vie insalubres et construits spécifiquement pour héberger les Roms. Il y a trois ans, les autorités italiennes ont relocalisé 300 hommes, femmes et enfants dans le camp de Giugliano, situé dans la périphérie de Naples, à côté d’une décharge contenant des déchets toxiques. L’endroit est loin de convenir aux normes : peu de services de base, des sanitaires détériorés, des déchets au sol, des connexions électriques dangereuses. À Rome, un camp a été installé par les autorités aux abords d’une piste de l’aéroport. Le cas de Giugliano est donc choquant, mais n’est pas isolé. À travers l’Italie, des milliers de Roms sont toujours confrontés à des préjugés, à la ségrégation dans des camps insalubres, aux expulsions forcées et à la discrimination quant à l’accès à un logement convenable, ce en violation du droit international et de l’Union européenne. Pour ne prendre qu’un exemple, les aides au logement sont minimes et il est difficile pour les familles roms de remplir les critères de sélection. Le camp de Giugliano a été mis en place seulement un an après que le gouvernement italien a adopté une Stratégie nationale d’intégration des Roms (SNIR), qui avait pour but d’éliminer les camps de Roms pour leur offrir de meilleures possibilités de logement. Mais il ne s’agissait que d’un vœu pieux puisque la ségrégation continue. Récemment, un tribunal a ordonné à la (…)

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