L’Argentine doit dépénaliser l’avortement

L’interdiction de l’avortement place les femmes devant un choix impossible : mettre leur vie en danger ou aller en prison. Le nouveau gouvernement argentin doit décriminaliser l’avortement.

L’interdiction de l’avortement pousse les femmes dans la clandestinité Actuellement en Argentine, comme dans de nombreux autres pays du monde, l’avortement constitue une infraction, sauf dans des circonstances exceptionnelles. Selon le ministère de la Santé argentin, près de 350 000 avortements clandestins sont réalisés chaque année dans le pays. Ce sont autant de femmes dont les droits sont violés, notamment leurs droits sexuels et reproductifs. Depuis 1983, plus de 3000 femmes sont mortes des suites d’avortements clandestins. Des histoires qui font froid dans le dos En début d’année, "Lucia", une jeune fille de onze ans, s’est rendue à l’hôpital après avoir été violée par le compagnon de sa grand-mère, afin de pouvoir bénéficier d’une interruption de grossesse. Les autorités ont refusé à plusieurs reprises de réaliser cette intervention en invoquant différents prétextes. Son droit à l’avortement a été nié par le personnel médical, alors qu’il était de leur devoir de protéger sa vie et sa santé. La fillette a finalement dû subir une césarienne en urgence, ce qui lui a causé des souffrances physiques et psychologiques graves qui auraient pu être évitées. En 2014, Belén, une jeune femme de 25 ans, a quant à elle été mise en prison après que le personnel d’un hôpital de la région de Tucumàn l’ait dénoncé à la police pour un avortement illégal, alors qu’elle avait été victime d’une fausse-couche à l’hôpital. Elle avait finalement été libérée en 2016 grâce à une (…)

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