Le 16 août, Sunday Chucks Obasi a été enlevé à son domicile, situé à Amuko Nnewi (État d’Anambra), par cinq hommes armés soupçonnés d’être des agents des forces de sécurité nigérianes qui circulaient à bord d’un véhicule portant une plaque d’immatriculation gouvernementale. Selon des témoins, il a été blessé pendant son enlèvement. On ne sait toujours pas ce qu’il est advenu de lui.
Sunday Chucks Obasi, un militant indépendantiste biafrais âgé de 30 ans, a été enlevé par cinq hommes armés soupçonnés d’être des agents des forces de sécurité vers 21 heures le 16 août devant son domicile, dans la ville d’Amuko Nnewi (État d’Anambra).
Selon les membres de sa famille et d’autres témoins, il est tombé dans une embuscade tendue par ces hommes, qui circulaient à bord de deux SUV dont un portant une plaque d’immatriculation gouvernementale, au moment où il entrait dans sa résidence en voiture. D’après les témoignages, ses ravisseurs ont tiré sur lui avant de le placer dans l’un des véhicules et de démarrer.
Ses proches et ses voisins qui sont sortis après la fusillade ont vu du sang et des douilles par terre devant le domicile de Sunday Chucks Obasi et près de sa voiture.
On ne sait toujours pas ce qu’il est advenu de Sunday Chucks Obasi, mais des témoins, parmi lesquels des membres de sa famille, ont indiqué qu’il pourrait avoir été arrêté. Ses proches ont contacté plusieurs postes de police de l’État d’Anambra, qui leur ont répondu qu’il n’y était pas détenu. Amnesty International craint donc que les autorités ne l’aient soumis à une disparition forcée, ce qui l’exposerait à un risque accru de torture ou de mort en détention.