Écrire Des membres de l’opposition détenus arbitrairement

Mise à jour :
Grace à vous, Gérard et Brigitte ont été libérés en décembre. Cependant, ils sont toujours sous contrôle judiciaire et les charges contre eux sont toujours maintenues. Continuez d’agir pour demander l’abandon des charges immédiatement.

Deux militants politiques, Brigitte Kafui Adjamagbo et Gérard Yaovi Djossou (tous deux membres de la Dynamique Monseigneur Kpodrzo ou DMK, une coalition de partis d’opposition et d’organisations de la société civile du Togo), ont été arrêtés respectivement les 28 et 27 novembre, après que la DMK eut appelé à une manifestation pour protester contre les résultats de l’élection présidentielle de février 2020 et le harcèlement judiciaire à l’égard d’opposants au gouvernement.

Ils ont été inculpés de « groupement de malfaiteurs » et d’« atteinte à la sécurité intérieure de l’État » et sont détenus depuis lors.

Ils doivent être libérés immédiatement et sans condition.

Le 27 novembre, Gérard Yaovi Djossou a été arrêté à Lomé par des gendarmes en civil alors qu’il était au volant de sa voiture. Il revenait d’une rencontre avec des ambassadeurs. Brigitte Kafui Adjamagbo – qui est également coordonnatrice pour l’Afrique de l’Ouest au sein de l’organisation Women in Law and Development in Africa (WILDAF) - a été raccompagnée chez elle, après s’être rendue dans les locaux du SCRIC pour voir Gérard Yaovi Djossou, par des agents du SCRIC, qui l’ont fouillée et ont perquisitionné son domicile, saisissant deux cartables contenant des documents personnels, une dizaine de carnets, un ordinateur et deux disques durs.

Le 21 avril, 16 membres de la DMK ont été arrêtés alors qu’ils dénonçaient l’arrestation de l’opposant Agbéyomé Kodjo le jour même. Ils ont été déclarés coupables de « rébellion et complicité de rébellion » et condamnés à à 12 mois d’emprisonnement dont huit mois avec sursis. Ils ont été libérés le 25 août.

En février 2020, la Commission électorale a déclaré que le président Faure Gnassingbé avait recueilli 72 % des voix, contre environ 18 % pour son adversaire Agbéyomé Kodjo. Le chef de l’opposition Agbéyomé Kodjo a accusé les autorités de fraude massive et conteste la réélection de Faure Gnassingbé.

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