Bonne nouvelle Les employés licenciés d’un hôpital ont été payés

Au début du mois d’août, les 46 membres du personnel qui avaient été licenciés le 5 juin de l’hôpital temporaire du Parc industriel de la ville de Guatemala ont été payés.

Tous ont reçu ce paiement à la suite d’une plainte du bureau du médiateur national des droits humains.

Le 21 mars 2020, le gouvernement du Guatemala a ouvert un hôpital temporaire dans le Parque de la Industria (Parc industriel) de la ville de Guatemala, destiné à recevoir et traiter les patients atteints du COVID-19.

Le 5 juin, 46 membres de son personnel ont été licenciés sans avoir été payés. Le 9 juin, Amnesty International a appelé les autorités à payer de toute urgence ces personnes pour la durée de leur travail et à diligenter une enquête indépendante sur leur licenciement, prévoyant des réparations pour les licenciements jugés abusifs.

Le bureau du médiateur national des droits humains a ensuite déposé une plainte auprès du ministère de la Santé. L’ancien ministre, Hugo Monroy, a répondu qu’il allait réembaucher la plupart de ces anciens employés. Cependant, pour l’heure, seuls cinq d’entre eux ont été engagés aux termes d’un nouveau contrat, et 19 ont été réembauchées à l’hôpital dans des conditions de travail informelles. Aujourd’hui, les 46 personnes ont toutes été payées et un nouveau ministre de la Santé est en poste. Le bureau du médiateur national des droits humains examine actuellement les conditions de travail de tous les salariés de l’hôpital temporaire, aussi bien le personnel médical que celui de maintenance.

Cet hôpital avait une capacité de 319 lits quand il a ouvert. Début mai, le personnel médical a publiquement dénoncé l’absence de contrats, de salaires et de conditions de travail sûres dans cet établissement. D’après les informations relayées par la presse et obtenues de la Direction de la comptabilité de l’État, l’hôpital temporaire du Parc industriel de la ville de Guatemala a dépensé moins de 2 % du budget public alloué par le Congrès, en raison du manque de capacités opérationnelles et de personnel permettant le fonctionnement de l’hôpital.

Amnesty International continuera de surveiller la situation et de réagir si nécessaire.

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