Écrire Haïti. Des militantes luttant pour obtenir justice menacées

AU 192/14, AMR 36/011/2014, 4 août 2014 ENVOYEZ VOS APPELS AVANT LE 15 SEPTEMBRE 2014 À : Vérifiez auprès de votre section s’il faut encore intervenir après la date indiquée ci-dessus. Merci. Des membres du GADES, une organisation haïtienne composée de défenseures des droits humains, ont reçu des menaces après la récente condamnation d’un policier pour le viol d’un mineur. L’organisation a soutenu la victime et sa famille tout au long de la procédure judiciaire. Le 25 juin 2014, un tribunal des Cayes, dans le sud-ouest d’Haïti, a condamné à 10 ans de prison un policier déclaré coupable du viol d’un garçon de 15 ans en 2013. Le Groupe d’appui au développement du Sud (GADES), organisation féministe de défense des droits humains, a accompagné la victime et sa famille dans leur lutte pour obtenir justice en leur fournissant une assistance juridique tout au long de la procédure. Depuis le rendu du verdict le 25 juin dernier, des membres du GADES ont reçu de nombreuses menaces. Ce jour-là, dans le tribunal, l’avocat du policier a adressé un avertissement à l’organisation et à sa coordinatrice Samia Salomon, affirmant qu’il y aurait des répercussions si son client était condamné. Selon les témoignages dont dispose Amnesty International, la police a dû intervenir pour maintenir l’ordre dans le tribunal. Depuis que le jugement a été prononcé, au moins trois membres du GADES, dont Samia Salomon, ont reçu des appels anonymes menaçant sur leurs téléphones privés. Des appels (…)

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