Écrire On ignore où se trouve un militant associatif

Joaquim Costa Zangui, secrétaire national pour les jeunes du Bloc démocratique, a été enlevé par des inconnus le 12 août. Il a disparu un jour après avoir présidé le processus visant à élire le nouveau président de la Commission résidentielle de Massaque (municipalité de Viana, Angola). On ne sait toujours pas où il se trouve.

Le militant associatif Joaquim Costa Zangui, plus connu sous le nom de Lutambi, a été enlevé par des inconnus le 12 août alors qu’il se rendait à un rendez-vous. La veille, il avait mobilisé les habitants de Massaque pour élire un nouveau président pour leur Commission résidentielle. La Commission avait demandé l’aide de Joaquim Costa Zangui, étudiant en droit et enseignant en école primaire au fait de la loi sur les commissions résidentielles, afin d’organiser et de présider l’élection de son nouveau président. Cette Commission représente les habitants et fait la liaison entre eux et les autorités de la municipalité.

Après l’élection, le président de la Commission résidentielle de Massaque nouvellement élu a invité Joaquim Costa Zangui à en rejoindre le comité exécutif. Joaquim Costa Zangui a été enlevé vers 15 heures alors qu’il allait rencontrer les membres de la Commission résidentielle de Massaque pour les informer qu’il accepterait le poste après avoir reçu l’autorisation des dirigeants du Bloc démocratique.

Joaquim Costa Zangui est le secrétaire national pour les jeunes du Bloc démocratique, un des petits partis de l’opposition en Angola.

On craint qu’il n’ait été soumis à une disparition forcée. L’Angola a un mauvais bilan en matière de droits humains ; par le passé, des membres de l’opposition et des dissidents ont été soumis à des disparitions forcées, des arrestations arbitraires et des détentions arbitraires.

La répression violente des droits civils et politiques est monnaie courante en Angola, et la disparition forcée supposée de Lutambi concorde avec le bilan historique de l’Angola en matière de droits humains. Au cours de la dernière décennie, des dissidents politiques, des manifestants pacifiques, des détracteurs et des journalistes ont été tués, victimes de manœuvres d’intimidation, blessés, soumis à des disparitions forcées, jugés lors de procès iniques et emprisonnés.

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