Le Mexique est la 14e puissance économique mondiale et la seconde économie d’Amérique latine.
Malgré le dynamisme de son économie, plus de 46 % des Mexicains sont pauvres. La pauvreté a souvent tendance à faire augmenter la criminalité : chacun cherche une solution pour subvenir à ses besoins. Le Mexique en est un parfait exemple puisqu’il connaît une explosion de la violence depuis plusieurs années, notamment avec les gangs et cartels de la drogue.
Le parti politique de droite gagne les élections présidentielles de 2000, et va relancer l’économie. Cependant, les marques du régime autoritaire précédent sont encore fortes dans la population. Les Mexicains restent méfiants face à une classe politique qui a toujours été corrompue et impunie. En 2006, après avoir de nouveau gagné les élections le parti de droite doit faire face à l’explosion de violence liée au trafic de drogue.
La guerre est déclarée entre l’État et les narcotrafiquants. Le gouvernement est à la recherche des membres de gangs dans la population civile. Pour cela, détentions arbitraires, tortures, disparitions forcées, et violences à l’encontre des femmes deviennent une habitude. Peu importe la loi, les autorités ont promis aux Mexicains qu’ils pourront vivre dans leur pays en toute sécurité.
En parallèle, une autre partie de la population fait parler d’elle : le groupe révolutionnaire des zapatistes apparu au milieu des années 1980. Ce mouvement, rassemblé dans la région du Chiapas cherche à défendre les minorités indigènes qui sont les plus pauvres du pays. Bien que les zapatistes prônent des actions non violentes, les autorités répondent toujours à leurs manifestations par les armes.
En plein développement économique, mais freiné par les inégalités flagrantes et la violence dans laquelle baigne le pays, le Mexique est aujourd’hui à un tournant : soit il trouve une réponse à ces défis, soit il s’enlise dans la violence.