Shafoat Zakirova
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Le juge interrompait les témoins et les influençait dans leurs propos, et aucune circonstance atténuante n’a été retenue (Oumida Niazova élève seule son petit garçon de deux ans). À l’issue de son appel, la jeune femme a été remise en liberté et sa peine a été ramenée à trois ans de prison avec sursis.
Des membres d’Amnesty International ont envoyé des lettres et des cartes à Oumida Niazova et à Shafoat Zakirova. « Je suis énormément reconnaissante du […] soutien que nous avons reçu, Oumida et nous, ses proches, a souligné Shafoat Zakirova. Les lettres qui nous sont adressées nous donnent de l’espoir et nous aident à croire en la bonté des gens […] Je remercie tout particulièrement les enfants qui nous ont envoyé des cartes postales avec des dessins et des images. Je suis certaine qu’Elbek, le fils d’Oumida, comprendra ces dessins quand il les verra. »