En janvier 2004, Amir Abbas Fakhravar a été placé sous contrôle de la Garde Révolutionnaire d’Iran, hors du système carcéral officiel, où il a été soumis à ce que les Iraniens appellent "la torture blanche", une technique de privation sensorielle extrême, conçue pour affaiblir le prisonnier en causant une souffrance persistante. En conséquence, le réseau AU s’est mobilisé de nouveau le 13 février 2004 (MDE 13/009/2004). Quelques semaines plus tard, autour du 21 mars, le Nouvel An Iranien, Amir Abbas s’est vu accorder un congé de 19 jours. Alors que son, père rassemblait la paperasserie nécessaire pour sa sortie, le juge lui a, clairement dit : "M. Fakhravar, s’il vous plaît, faites savoir à Amnesty que nous avons octroyé à votre fils un congé de la prison."
Iran : "Faites savoir à Amnesty ..."
En novembre 2002, le journaliste indépendant Amir Abbas Fakhravar a été condamné à huit ans de prison pour diffamation, à cause des commentaires qu’il avait faits sur des dirigeants politiques iraniens dans son livre "Inja Chah Nist",. Une action urgente en sa faveur a été lancée le 31 Mars 2003.