Amnesty International a reçu une réponse du professeur Marcos Antônio Monteiro, président de la Fondation brésilienne pour la protection des mineurs (Febem), qui supervise ces centres de détention. Il s’y affirmait résolu à mener une réforme administrative, ajoutant : " la Febem-SP fait tout son possible pour réformer et améliorer l’institution ". Il a également indiqué que les pouvoirs publics de l’État de São Paulo investissaient dans la construction de nouveaux centres, " plus petits, disposant d’équipements sportifs et de structures récréatives et éducatives, et aménagés de telle sorte que les détenus pourront être séparés en fonction de leur âge, de leur développement physique et de la gravité des infractions commises". " Trois nouvelles unités ont ouvert leurs portes le 1er mars 2004.
"Nous avons ri et pleuré de joie pendant des jours et des nuits. Nous sommes tellement heureux. Nous voulons remercier tous ceux qui nous ont aidés."
La grand-mère d’Evgueni Gougnine, ancien condamné à mort en Ouzbékistan
TADJIKISTAN Le président gracie un condamné à mort
Lorsque Amnesty a lancé cette Action urgente, Abduali Kurbanov risquait d’être exécuté à tout moment, malgré l’intervention du Comité des droits de l’homme des Nations unies pour qu’il bénéficie d’un nouveau procès, public et équitable. En 2001, en prison pour escroquerie, il aurait été victime d’actes de torture destinés à lui faire " avouer " trois meurtres. Abduali Kurbanov a été condamné à la peine capitale, en mars 2002, pour " meurtre avec circonstances aggravantes ", sans pouvoir bénéficier d’une procédure d’appel satisfaisante. Six jours après la diffusion de l’Action urgente, le président Rakhmonov a décidé de le gracier. À la connaissance d’Amnesty, c’est la première fois qu’une telle décision est prise au Tadjikistan à un stade aussi avancé de la procédure.