Lors du Congrès de Stockholm, en 1977, Amnesty International a décidé d’oeuvrer en faveur de l’abolition mondiale de la peine de mort. L’opposition d’Amnesty International à ce châtiment est totale et inconditionnelle.
L’application de la peine de mort viole deux articles de la Déclaration universelle des droits de l’homme : le droit à la vie (article 3) : « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. » et le droit de ne pas subir de traitement cruel (article 5) : « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. »
Les droits fondamentaux énoncés dans cette déclaration déterminent les limites de ce qu’un État peut faire subir à un homme, une femme ou un enfant. La peine capitale est l’assassinat d’un être humain commis de sang-froid par les autorités. Il n’est pas de forme de pouvoir plus extrême qu’un État puisse exercer sur un individu que celle qui consiste à lui ôter la vie, de manière délibérée. Non, la peine de mort n’est décidément pas compatible avec le respect des droits humains.
Même si dans tous les États membres du Conseil de l’Europe, y compris les 27 États membres de l’Union européenne, la peine de mort n’est plus appliquée, elle est encore utilisée dans de nombreux autres pays comme la Chine, l’Iran, l’Arabie-Saoudite, le Pakistan ou encore les États-Unis. Elle apparaît également encore légitime et justifiée pour certaines personnes autour de nous, y compris des jeunes.
Le dossier pédagogique « La peine de mort » (actualisé en septembre 2022) vise à offrir, aux enseignant·e·s et aux encadrant·e·s de groupes de jeunes, un maximum d’informations claires et précises ainsi que de nombreuses ressources sur la peine de mort afin de les aider à aborder cette thématique avec des jeunes en sachant comment contrer les arguments en faveur de la peine de mort.