La dernière Journée internationale des droits de l’enfant nous a mis la puce à l’oreille sur la condition de milliers d’enfants dans certaines régions du monde comme en Afrique ou en Asie. Ceux-ci sont intégrés dès leur plus jeune age à des conflits armés. La Convention relative aux droits de l’enfant énonce que pour l’épanouissement harmonieux de la personnalité de l’enfant, il doit grandir dans un milieu familial, dans un climat de bonheur, d’amour et de compréhension.
Les enfants de l’armée de Joseph Kony sont capturés chaque année et enlevés à leur famille pour être formés à commettre des crimes. Une fois intégrés au sein du groupe armé, ils font partie de ce que l’on appelle communément : "Les Tongo Tongo". Ils ont pour mission d’aller dans des villages retirés, assassiner des populations contre leur gré.
Il n’y a pas que des garçons qui sont enlevés, des filles aussi, parfois en très bas âge, qui serviront d’objet sexuel pour les soldats. Des enfants survivront en s’enfuyant, prenant alors le risque d’être rattrapés et punis par les soldats.
Cependant même après cette fuite, un grand défi persiste ; c’est celui de la réinsertion au sein de leurs familles respectives, et au sein de la société. Plusieurs exemples du documentaire de Yasmina Farber " Les enfants martyrs " sur France ô démontrerons que même s’ils réussissent à s’enfuir, rien n’est gagné pour ces enfants. Au sortir de cet enfer, la souffrance et la douleur restent présentes physiquement et psychologiquement. Ces enfants sont parfois rejetés par leur famille ou par la société, à tel point qu’ils se retrouvent dans une impasse.
Quant à Joseph Kony, plusieurs mandats d’arrêt ont été lancés contre lui mais il reste introuvable. Depuis 7 ans, il est poursuivi par la justice américaine et la Cour pénale internationale, qui juge les crimes internationaux, s’est également mise à sa recherche. Son armée s’agrandit et compte actuellement près de 300 miliciens et 2 000 civils prisonniers. Elle sévit en République Démocratique du Congo, au Soudan et en République Centrafricaine.
Amnesty demande donc que tous les efforts soient faits pour retrouver Kony, ainsi que tous les suspects de la Cour Pénale Internationale. Signe vite la pétition en ligne à destination de l’ONU !