Un Traité sur le commerce des armes pour les enfants-soldats

Le mois prochain, les négociations finales du Traité sur le commerce des armes (TCA) auront lieu au sein des Nations Unies à New York, après l’échec de juillet 2012. Amnesty International demande à tous les États d’adopter un traité fort et contraignant avec de véritables règles pour la protection des droits humains, ce qui permettra de réduire, entre autres, l’existence d’enfants-soldats.

En effet, l’utilisation non régulée d’armes par ces enfants est une des raison qui nécessite un traité de grande envergure sur le commerce des armes. L’éradication de la contrebande d’armes est au centre des débats. Le marché de l’armement enrichit les trafiquants mais est dévastateur pour les populations et travailleurs humanitaires qui succombent aux balles de ces armes. De plus, l’Agence de la Paix de l’ONU dépense près de de 7 milliards de dollars par an pour protéger les civils. Depuis les années 90’, les organisations de la société civile demandent la signature par les états d’un Traité sur le commerce des armes afin d’éviter des coûts humains et financiers colossaux. Celui-ci pourrait voir le jour en mars 2013 lors des négociations finales à l’ONU.

L’enrôlement d’enfant soldats encore d’actualité

Comme tu l’as certainement lu, des enfants sont recrutés par des groupes armés au travers le monde et notamment dans le conflit actuel au Mali. Des armes se retrouvent entre les mains de ces enfants : « Ces enfants étaient armés de fusils. L’un d’entre eux était si petit que son fusil traînait parfois par terre », a raconté un témoin au chercheur d’Amnesty International au Mali.

Un traité sur le commerce des armes pour aider les enfants-soldats ?

Un traité sur le commerce des armes (TCA) a pour but de forcer les gouvernements à limiter les transferts d’armes susceptibles d’êtres utilisées pour commettre des violences contre les enfants ou de mettre des armes entre les mains de ces enfants. Cela est toutefois interdit par la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE). Bien que les 150 pays signataires de la CIDE, se sont engagés à ne pas utiliser d’enfants dans leur combats, la réalité du terrain montre que cela n’est pas respecté.

Ce TCA permettrait donc de mettre une barrière de protection supplémentaire à l’utilisation d’enfants-soldats en réduisant le transfert d’armes. Amnesty explique effectivement que les règles inscrites actuellement ne sont pas assez strictes que pour faire bouger les choses. Le texte actuel sur le commerce des armes est trop souple et les règles de droit humanitaire et international pourraient être contournées. La TCA permettrait en addition d’éviter un trop grand flux d’armes lors de conflits.

Plus d’infos sur le site du CICR

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