Sexe : ensemble des caractéristiques sexuelles physiques, comprenant les chromosomes, les gonades, les hormones, les organes génitaux etc. Dans les pays occidentaux, nous différencions deux sexes : mâle et femelle.
Identité de genre : expérience intime et personnelle de se sentir masculin, féminin, les deux ou aucun de ces genres. L’identité de genre est indépendante du sexe biologique et de l’orientation sexuelle (je peux être né « homme » mais me sentir femme. Je peux être « masculin » et aimer les hommes).
Expression de genre : extériorisation de son identité de genre indépendamment du sexe assigné à la naissance (par l’habillement, les façons de comporter, de parler etc).
Intersexe : personne pour laquelle il est difficile de lui attribuer un sexe binaire (mâle ou femelle) de manière catégorique, car à sa naissance, cette personne a des organes génitaux, des chromosomes (etc) atypiques.
LGBTQI+ : acronyme pour personne lesbienne, gaie, bisexuelle, transgenre, queer, intersexe.
Orientation sexuelle : attirance (émotionnelle, affective, sexuelle) envers des individus.
Homosexualité : attirance (émotionnelle, affective, sexuelle) pour une personne du même sexe que soi.
Bisexualité : attirance (émotionnelle, affective, sexuelle) pour des hommes et des femmes.
Transidentité : identité d’une personne dont l’identité de genre ne correspond pas au genre assigné à la naissance. Par exemple, une personne peut naître homme mais se sentir femme. On dit de la personne qu’elle est « transgenre ». Une personne transgenre peut souhaiter modifier son corps par un traitement hormonal ou chirurgical, mais pas forcément. Chaque personne peut vivre sa transidentité comme elle l’entend et cela ne regarde qu’elle. La transidentité n’a rien à voir avec l’orientation sexuelle.
Queer : mot anglais signifiant « bizarre », « étrange ». À la base, c’était une insulte, ce terme a ensuite été détourné par les personnes rejetant la binarité « homme »/ « femme », « masculin »/ « féminin ». Il est aujourd’hui revendiqué politiquement par ces personnes ni masculines, ni féminines, ni homo, ni hétéro etc.
Coming out : annonce volontaire de son orientation sexuelle ou de son identité de genre.
Homophobie : toute manifestion, avouée ou non, de discrimination, d’exclusion ou de violence à l’encontre d’individus, de groupes ou de pratiques homosexuels ou perdus comme tels. Elle peut se manifester sous forme de violences verbales, psychologiques, physiques ou par un comportement discriminatoire, intolérant (discrimination à l’embauche, au logement, à l’accès aux soins médicaux). C’est aussi l’incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination. C’est enfin la négation de l’homosexualité ou la gêne provoquée lorsque le sujet est abordé.
Transphobie : haine, violence, préjugée à l’encontre des personnes transgenres ou aux personnes qui ne se conforment pas aux normes traditionnelles associées à leur genre. Elle peut se manifester sous forme de violences verbales, psychologiques, physiques ou par un comportement discriminatoire, intolérant (discrimination à l’embauche, au logement, à l’accès aux soins médicaux).
Stéréotype : croyances partagées et attribuées à un groupe de personnes. Des caractéristiques sont données à ce groupe, qui sont une simplification de la réalité et une exagération.
Exemple : les femmes accouchent. Donc elles s’occupent mieux des enfants.
Préjugé : jugement sur une personne, un groupe. Basé sur les stéréotypes, les préjugés peuvent mener à des comportements discriminatoires.
Exemple : cette femme travaille à temps plein, elle doit être une mauvaise mère.
Discrimination : attitude, action, loi visant une catégorie particulière de personne, en s’appuyant sur la couleur de peau, le sexe, la religion, l’orientation sexuelle, etc. Groupe qui se retrouve isolé et rejeté.
Dépénalisation : quand un acte ou une pratique (ici l’homosexualité) échappe à la sanction pénale. Attention, dépénaliser ne veut pas dire légaliser.
Stérilisation : méthode de contraception sur le long terme qui peut être réalisée par voie chimique ou chirurgicale.
Pour aller plus loin...
Le documentaire "Call me Kuchu" sur David Kato, défenseur des droits LGBTI en Ouganda
Attention, cette vidéo contient des images qui peuvent choquer.
N’hésite pas à la regarder avec un adulte.