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Des élèves investi·e·s pour la défense des droits humains

Il existe actuellement plus d’une quarantaire de groupes-écoles Amnesty en Wallonie et à Bruxelles qui, tout au long de l’année et sans relâche, organisent des actions au sein de leurs écoles pour sensibiliser les élèves au respect et à la défense des droits humains.

Le groupe-école Amnesty de l’Athénée Adolphe Max à Bruxelles a vu le jour il y a de longues années grâce à l’initiative de certain·e·s professeur·e·s et élèves, qui ont décidé de créer ce groupe afin de donner vie à des actions et des activités visant à défendre et promouvoir les droits humains. Depuis ce jour, les élèves et professeur·e·s membres du groupe se réunissent régulièrement et organisent de nombreuses actions au sein de leur école comme des appels à écrire des lettres pour des personnes injustement emprisonnées, des stands de signature de pétitions sur différents sujets liés aux droits humains ou des débats.

Le 29 mars 2024, les élèves et professeur·e·s membres du groupe-école Amnesty de l’Athénée Adolphe Max ont eu l’occasion de présenter leurs projets et activités à la ministre de l’Éducation de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Caroline Désir, à l’Échevine de l’Instruction Publique francophone, Faouzia Hariche, à la Directrice générale du Département Instruction publique Emilie Dupont, et à la directrice générale d’Amnesty International Belgique francophone, Carine Thibaut.

Une rencontre en plusieurs étapes

Pour commencer, les élèves ont, comme à leur habitude, installé un stand où leurs camarades pouvaient signer des pétitions et participer à des jeux avec pour objectif, cette fois, de les sensibiliser au droit à l’éducation dans le monde. Les invitées du jour y ont également participé avant de rejoindre la salle du groupe Amnesty de l’école.

Dans cette salle, décorée de jaune et noir, de dessins et d’affiches sensibilisant à diverses causes, la professeure Madame De Winter, à la tête du groupe depuis plus d’une dizaine d’années, a présenté le parcours de ce groupe Amnesty, revenant sur différentes réalisations marquantes, accompagné·e·s de plusieurs élèves membres du groupe qui ont expliqué leurs actions comme l’organisation d’une exposition photo sur les droits humains, la participation, avec d’autres groupes-écoles Amnesty, à une action de visibilité sur le sort de Ciham, une jeune fille portée disparue en Érythrée ou la mise en place d’actions pour le climat. En dehors de leurs actions au sein de leur établissement, élèves et professeurs ont aussi évoqué leur participation à des évènements à l’extérieur, avec Amnesty International notamment des manifestations, la Journée Oxfamnesty ou le concours d’éloquence « Une voix pour nos droits ».

Monsieur Grouy, un autre professeur membre du groupe, a ensuite organisé un jeu sur les droits des femmes qui a permis de lancer plusieurs débats intéressants à ce sujet.

Des engagements salués

L’après-midi s’est terminée avec une prestation orale de Marianne, demi-finaliste du concours d’éloquence « Une Voix pour nos Droits », qui a partagé son texte sur le droit à l’avortement.

Comme l’ont souligné les invitées du jour, le rôle des jeunes dans la défense des droits humains est cruciale. Les élèves, à travers leurs activités, assurent un avenir prometteur pour la justice et leurs revendications sont indispensables pour la protection des droits humains.

La ministre de l’Éducation a notamment rappeler qu’il n’y avait pas de meilleure manière de construire sa citoyenneté que de « pouvoir entrer en action par rapport à plein de soucis du monde via de tels groupes car cela permettait de se sentir moins impuissant et d’être pleinement actif dans la vie citoyenne ».

Ces jeunes de l’Athénée Adolphe Max ainsi que leurs professeur·e·s ont été félicité·e·s pour leur motivation et leur humanité.

Un grand bravo à l’ensemble des élèves membres du groupe pour leur engagement et aux professeur·e·s Madame De Winter, Monsieur Grouy, Madame Baugniet et Madame Leboutte qui les aident, les accompagnent et les soutiennent, jour après jour, dans leurs actions !

Merci également à l’équipe de direction de l’école qui permet à ce groupe de mener autant d’actions et merci à Madame la ministre de l’Éducation, à Madame l’échevine de l’Instruction publique et à Madame la Directrice générale du Département Instruction publique d’avoir pris le temps de rencontrer ce groupe et d’en apprendre davantage sur ses activités.