Quatre activistes aux parcours inspirants
Le 26 avril dernier se tenait la finale du concours de prise de parole « Une voix pour nos droits », organisé par Amnesty International Belgique francophone et l’association Publiq.
À cette occasion, les classes des écoles du secondaire intéressées ont eu la possibilité de venir rencontrer en amont quatre jeunes activistes des droits humains :
- Maïté Meeus, créatrice du compte « Balance ton bar » visant à dénoncer les violences sexuelles dans les bars, et lauréate du Prix Amnesty Jeunes des droits humains 2022.
- Victoria Defraigne, animatrice de la série vidéo d’éducation aux droits humains « Freally ? », créatrice de contenu et activiste pour les droits des personnes LGBTI+.
- Lina Al Hathloul, défenseure des droits humains et en particulier des droits des femmes en Arabie saoudite.
- Natacha Beachenyov, membre de l’association Thé Ok qui vise à sensibiliser les jeunes au consentement sexuel.
Un débat riche et stimulant
Durant cette rencontre, ces dernières ont pu échanger avec les élèves sur différents sujets liés à leurs engagements respectifs, mais aussi tester leurs connaissances, via un quiz en direct, sur la thématique LGBTI+, celles des violences sexuelles et du consentement sexuel, et également sur la thématique du droit des femmes, ciblée sur la situation des femmes en Arabie saoudite.
Plusieurs questions à choix multiple et des « vrai/faux » ont été proposés comme par exemple « Quand à lieu la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie ? » ou encore « En quelle année les femmes ont-elles obtenu le droit de vote à toutes les élections en Belgique ? », permettant ensuite aux intervenantes de réagir et d’apporter des éléments de précision en fonction des réponses des participant·e·s.
Cette activité a été suivie par un temps de questions/réponses plus libre, pour permettre aux élèves de partager toutes leurs interrogations sur ces différents sujets.
Ce fût un moment très intéressant, dont la richesse des échanges a permis de partager des connaissances et d’ouvrir des discussions sur des sujets parfois sensibles.
Un grand merci aux quatre intervenantes d’avoir accepté de participer à cette rencontre, malgré leur emploi du temps chargé, afin de parler de leurs engagements et sensibiliser des jeunes à la protection des droits humains !