Amnesty récompense Youth for Climate Belgium

Vendredi 20 septembre dernier, Amnesty International a participé à la marche qui s’est tenue à Bruxelles dans le cadre de la Grève mondiale pour le climat et a remis le prix Ambassadeur de conscience à la section belge de Youth for Climate.
Des milliers de jeunes et d’adultes étaient dans les rues pour envoyer, à nouveau, un message fort au monde politique et leur rappeler l’urgence de poser des actes plus ambitieux pour une politique climatique sociale et équitable.
Retour sur cet après-midi !

Marche pour le climat et remise du prix

Dans le cadre de la Grève mondiale pour le climat et lors de la marche organisée à Bruxelles vendredi 20 septembre, Amnesty International Belgique a remis le prix Ambassadeur de conscience pour l’année 2019 aux représentants de la section belge de Youth for Climate, Adélaïde Charlier et Anuna De Wever.

Le prix Ambassadeur de conscience est le prix le plus prestigieux d’Amnesty International. Il récompense des personnes qui ont assumé un rôle de chef de file et fait preuve d’un courage exceptionnel dans la défense des droits humains. Il s’agit de personnes qui ont agi selon leur conscience et utilisé leurs talents pour encourager d’autres personnes à agir.

Ce prix a été créé en 2002 pour récompenser des personnes et organisations qui font avancer la cause des droits humains. Parmi les précédents lauréats figurent Nelson Mandela, Malala Yousafzai, Harry Belafonte, Ai Weiwei, les groupes de jeunes d’Afrique de l’Ouest et Centrale, Angélique Kidjo, le mouvement de défense des droits des personnes autochtones au Canada, Alicia Keys ou encore Colin Kaepernick.

Cette année, le prix a été décerné à Greta Thunberg et à l’ensemble du mouvement Fridays for Future qui est représenté en Belgique par Youth For Climate Belgium.

En début de semaine dernière, le 16 septembre, Greta Thunberg et Fridays for Future ont reçu à Washington, aux États-Unis, le prestigieux prix des mains de Kumi Naidoo, secrétaire général d’Amnesty International.

Du côté belge, ce sont Adélaïde Charlier (membre d’un groupe-école Amnesty jusqu’à l’année scolaire dernière) et Anuna De Wever qui ont reçu, au nom de la section belge de Youth for Climate, le prix vendredi 20 septembre à la suite de la marche pour le climat.

« Nous sommes très honoré·e·s de recevoir ce prix, qui montre à quel point la lutte que nous menons est essentielle pour la planète et pour l’humanité. Plus que jamais, notre avenir et celui de tous les êtres vivants présents sur cette Terre est menacé. Comme le dit Greta, personne n’est trop petit pour faire changer les choses. Nous devons toutes et tous agir avant qu’il ne soit trop tard, notamment en participant aux grèves mondiales pour le climat », explique Adélaïde Charlier, représentante francophone de Youth for Climate Belgium et membre d’Amnesty International.

Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International, a également réagi : « Le changement climatique, en plus de ses effets dévastateurs sur l’environnement, affecte gravement nos droits à la vie, à la santé, à l’alimentation, à l’eau, au logement et aux moyens de subsistance. Face à la minimisation de la catastrophe qui nous menace et à l’inaction, Greta Thunberg et les jeunes de Fridays for Future et de Youth for Climate lancent l’alarme, secouent les consciences et nous poussent à agir. Il est temps que, toutes et tous, nous les rejoignions dans leur combat ». 

Lors de la marche, Amnesty International a également mis en avant le cas de quatre femmes autochtones équatoriennes. En effet, la remise du Prix Ambassadeur de conscience avait notamment lieu dans le contexte du Sommet des peuples pour le climat, les droits et la survie de l’humanité, co-organisé par Amnesty International les 18 et 19 septembre derniers. Réunissant plus de 200 représentants d’organisations de peuples autochtones, de travailleurs et travailleuses, d’universitaires et de défenseurs de l’environnement et des droits humains, il a conduit à l’adoption d’une déclaration commune inédite appelant les gouvernements et les entreprises à s’attaquer sans délai à l’urgence climatique, en plaçant les personnes et les droits humains au cœur de ses solutions.

C’est notamment le cas de quatre femmes autochtones - Patricia Gualinga, Nema Grefa, Salomé Aranda et Margoth Escobaront - qui s’opposent à l’industrie extractive afin de protéger leurs terres situées dans la forêt amazonienne. Mais en raison de leur militantisme, elles ont reçu de nombreuses menaces de mort et subi des attaques répétées. C’est pourquoi, Amnesty a lancé une pétition demandant à l’État équatorien de les protéger.

Adélaïde Charlier, entre autres, portait le 20 septembre un t-shirt à l’effigie de Patricia Gualinga.

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