Les bonnes nouvelles de janvier

De nombreuses libérations de défenseures des droits humains et de prisonnierères d’opinion ont eu lieu en janvier partout dans le monde ! Des bonnes nouvelles qui nous rappellent que nos actions ont un impact !

Guatemala : La procureure anti-corruption Virginia Laparra est libre

Virginia Laparra, ancienne procureure contre l’impunité, a été libérée suite à la décision d’une juge de la ville de Guatemala (la capitale du Guatemala qui porte le même nom que le pays) le 3 janvier 2024. Amnesty International s’est réjoui de cette libération après près de deux ans de détention.

En novembre 2022, elle avait été désignée prisonnière d’opinion par Amnesty International, et en mai 2023, le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire avait demandé sa libération immédiate. Ces poursuites s’inscrivent dans un contexte d’attaques contre les défenseur·e·s des droits humains au Guatemala, avec des milliers d’attaques en 2022.

Malgré sa libération, elle reste reconnue coupable d’un crime qu’elle n’a pas commis et fait face à un autre procès infondé. Amnesty International appelle à la fin de l’abus du système de justice pénale contre les défenseur·e·s des droits humains au Guatemala et souligne l’importance des pressions internationales.

Iran : Les journalistes Niloufar Hamedi et Elaheh Mohammadi ont été relâchées

Les journalistes iraniennes Elaheh Mohammadi et Niloofar Hamedi, condamnées à une peine de prison en 2023 en Iran, après avoir divulgué la mort de Mahsa Amini, ont été libérées le 14 janvier après le versement d’une caution.

Mahsa Amini, arrêtée violemment en septembre 2022 par la police des mœurs iranienne car elle « portait mal son voile », est décédée sous la torture lors de sa détention quelques heures plus tard sur le chemin vers l’hôpital.

Elaheh Mohammadi et Niloofar Hamedi n’ont fait que dénoncer une grave atteinte aux droits des femmes et la politique discriminatoire en matière de tenue vestimentaire en Iran. Personne ne devrait être enfermé·e pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression !

Andorre : L’acquittement de la militante Vanessa Cortés est une victoire importante

Vanessa Mendoza Cortés, militante pour le droit à l’avortement (aussi dit Interruption Volontaire de Grossesse (IVG)), a été acquittée, le 17 janvier 2024, des accusations de diffamation portées contre elle. En 2019, elle avait exprimé ses préoccupations sur l’interdiction totale de l’avortement en Andorre lors d’une réunion de l’Organisation des Nations Unies, ce qui a conduit à des accusations de diffamation en 2020. Le procès, qui avait débuté en décembre 2023, l’accusait de « délit contre le prestige des institutions ».

Amnesty International a salué cette victoire tout en soulignant que Vanessa n’aurait jamais dû être inculpée, et appelle les autorités andorranes à reconnaître publiquement le travail légitime de Vanessa et à prendre des mesures pour protéger les militant·e·s des droits humains. Ces poursuites injustes reflètent une tendance mondiale d’intimidation et de stigmatisation des défenseur·e·s du droit à l’avortement.

Salvador : Lilian, emprisonnée pendant 7 ans pour avoir eu des complications à l’accouchement, est libre

Le 18 janvier, Lilian, a été libérée de prison plus de sept ans après avoir été condamnée. Cette femme salvadorienne de 28 ans avait été condamnée à 30 ans de prison en 2015 pour avoir eu des complications lors de son accouchement. Elle a donné naissance à une fille en 2015, mais le bébé a souffert de problèmes de santé et est décédé trois jours plus tard. Elle a été accusée d’avoir volontairement négligé le fœtus pendant sa grossesse, et a été inculpée de meurtre aggravé.

L’avortement est totalement interdit au Salvador. La législation anti-avortement est l’une des plus strictes au monde dans ce pays. Lilian a toujours clamé son innocence et affirmé qu’elle n’avait jamais eu l’intention d’interrompre sa grossesse.

Les groupes de campagne qui ont soutenu Lilian ont déclaré qu’elle avait été libérée en décembre, mais l’information n’a été rendue publique que maintenant.

Le droit à l’avortement est un droit humain fondamental.

Belgique/ITOP : Le gouvernement fédéral belge reconnaît la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza

Le 19 janvier, après près de quatre mois de dévastation dans la bande de Gaza, avec un bilan de près de 25 000 morts jusqu’à présent, le gouvernement fédéral belge appelle enfin, pour la première fois, à un cessez-le-feu immédiat. Il appelle également à l’ouverture de corridors humanitaires, et indique soutenir le travail de la Cour internationale de justice (CIJ).

Bien que le gouvernement ait déjà plaidé en faveur d’une simple trêve ou pause humanitaire, le gouvernement n’avait pas encore formellement réclamé un arrêt immédiat des hostilités.

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