Pour rappel, au cours de l’année scolaire 2017/2018, 7 élèves de 5e secondaire de différentes écoles de Bruxelles ont créé une animation sur le thème de la liberté d’expression dans le cadre d’un stage civique qu’ils ont effectué à nos côtés dans les bureaux d’Amnesty International.
En guise d’entraînement, ils avaient présenté, en mars 2018, le fruit de leur travail dans une classe de 4e secondaire de l’Institut Diderot, histoire de tester l’animation, de donner un aperçu à d’autres élèves de leur stage civique chez Amnesty International, et pourquoi pas de susciter l’envie de certains élèves d’en effectuer un.
Un mois plus tard, en avril 2018, ils ont décidé de recommencer l’expérience dans une autre école : l’Athénée Léon Lepage.
Comme vous avez pu le lire dans l’un de nos articles précédents, l’atelier qu’ils ont imaginé comporte plusieurs étapes.
Tout d’abord, les élèves ont démarré leur animation en définissant et en donnant la signification du droit à la liberté d’expression. Ils ont donné des exemples très concrets afin que les participants comprennent bien le sujet qui allait être traité au cours des heures qui ont suivi.
Comme c’était leur deuxième prestation, nos stagiaires étaient déjà plus décontractés et se sont encore une fois réellement mis dans la peau d’animateurs.
Ensuite, ils ont présenté aux élèves une ligne du temps avec quelques évènements majeurs dans l’histoire de la liberté d’expression.
Puis, ils ont évalué les connaissances des élèves sur la liberté de la presse dans le monde. C’est en effet un bon indicateur du respect ou non de la liberté d’expression dans un pays. De plus, cela a suscité un vif débat chez les élèves, qui tombaient bien souvent des nues lors de la découverte de la situation de la liberté de la presse dans tel ou tel pays. Les élèves ont dû voter avec des cartons de couleur pour donner leur opinion quant à la situation des pays énoncés.
Pour la dernière partie de l’animation, nos stagiaires ont imaginé une mise en situation avec un jeu de rôle mettant en scène un procès dans un pays imaginaire.
Au cœur de cette affaire : un jeune citoyen accusé de trahison et tentative de coup d’État suite à sa participation à un rassemblement pacifique pour réclamer plus de démocratie.
La classe a été divisée en petits groupes. Chaque sous-groupe s’est vu attribuer un rôle à jouer lors du procès : l’accusé, les témoins, le procureur et les avocats.
Après un temps de réflexion en sous-groupe, place au procès ! Nos animateurs ont joué quant à eux le rôle des juges afin de veiller au bon déroulement de l’audience. Retour en images.
Une fois le procès achevé, nos animateurs ont dévoilé aux participants qu’ils s’étaient inspirés de faits réels pour créer ce jeu de rôle en se fondant sur l’histoire de Yves Makwambala, un jeune défenseur des droits humains congolais qu’ils avaient eu l’opportunité de rencontrer et d’interroger lors de leur stage civique.
Ils ont pu montrer une courte vidéo tournée lors de cette rencontre puis répondre aux questions des élèves au sujet de Yves Makwambala.
Tout comme la première fois, nos stagiaires ont assuré l’animation comme des pros ! Félicitations pour ce succès et merci à eux pour leur investissement.