Depuis le 9 janvier 2019, nous avons le plaisir d’accueillir des élèves venant de trois écoles secondaires de Bruxelles dans le cadre de ce projet de stage civique : l’Académie Royale des Beaux Arts, l’Institut Diderot et l’Athénée Marguerite Yourcenar. Il s’agit de Keesha, Garance, Pauline, Tanous, Jeremy, Alessandro, Abdurahman et Samir, une chouette équipe de 8 adolescents, intéressés par les actions d’Amnesty.
Leur mission ? Créer une animation de 1h40 de A à Z, autour d’un thème lié aux droits humains, en un temps limité. En effet, ils ne disposent que de 10 séances de 3 heures, réparties entre les mois de janvier à mai. Le programme est donc chargé ! Mais heureusement, nos 8 stagiaires ne manquent ni d’imagination, ni d’enthousiasme.
Avant d’entamer le travail de réflexion et de création, ils ont d’abord participé à une animation sur les droits humains. Ils ont également eu droit à une petite introduction sur Amnesty International, et les activités du programme jeunesse.
Il était ensuite temps de réfléchir au sujet qu’ils souhaitaient approfondir à travers leur animation. Différentes propositions ont été formulées : la peine de mort, l’égalité, la justice, etc... Au final, ils ont décidé de se concentrer sur les droits de l’enfant !
Mais le sujet des « droits de l’enfant » étant assez vaste, il était important de choisir une sous-thématique : le droit d’aller à l’école, les stéréotypes, la justice juvénile, les conditions de vie... les possibilités ne manquaient pas. Suite à une petite présentation générale de la Convention Internationale relative aux droits de l’enfant de 1989, il a été décidé de travailler sur les discriminations.
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Le sais-tu ?
La Convention Internationale relative aux droits de l’enfant a été adoptée le 20 novembre 1989 par l’Assemblée générale des Nations Unies et est entrée en vigueur en 1990. Elle a eu force de loi en Belgique en 1991, et est basée sur quatre grands principes directeurs : la non-discrimination ; l’intérêt supérieur de l’enfant ; le droit à la survie et au développement ; et l’opinion de l’enfant. Cette convention fêtera son 30ème anniversaire cette année !
Diverses questions pratiques se sont vite posées : « Comment introduit-on le sujet ? », « Comment peut-on rendre les élèves actifs ? », etc. Après le recensement de leurs techniques préférées (vidéo, débat,...) et la mise en avant des points forts de chacun, un fil rouge a commencé à se dessiner, et n’a fait que s’enrichir au fil des séances : un « Loup-Garou » revisité, une fresque géante, un court-métrage... Tous les ingrédients sont maintenant réunis pour faire de cette animation une réussite. Et cela, en partie grâce aux artistes en herbe présentes dans le groupe : on a pu compter sur elles pour créer la chorégraphie, mais aussi pour amener du matériel de tournage et une bande-son. Merci à elles, et à eux tous pour leur investissement !
En pleine répétition de la danse pour le court-métrage
Durant les prochaines et dernières séances, nous allons tourner le court-métrage, ajouter quelques éléments de contenu théorique et peaufiner les derniers détails de l’animation. Une rencontre avec un membre de la famille d’Amaya Coppens est également prévue, ce qui contribuera très certainement à enrichir l’animation et ne manquera pas d’intéresser nos jeunes stagiaires ! Bien évidemment, on n’hésitera pas à partager ces moments forts avec toi, à travers de nouveaux articles ou en vidéo.
En tout cas, on a hâte de découvrir ce que cela donnera, lorsque ces 8 stagiaires seront amenés à faire vivre leur animation à des groupes d’élèves, dans leurs propres écoles !