« Devoir de regard » c’était quoi ?
« Devoir de regard », c’est le nom qui a été donné à une exposition photographique qui s’est déplacée à travers la Belgique francophone durant toute l’année 2013.
Les photos dénonçaient les violations des droits humains et rappelaient l’importance des photographes et de la liberté de la presse en général dans le combat pour le respect des droits humains.
Grâce à ces photos, des milliers de personnes, et notamment des jeunes, ont pu ouvrir les yeux sur ce qu’il se passait à travers le monde, et ont posé, on espère, un autre regard sur le combat pour l’humain qu’Amnesty défend depuis plus de 50 ans. Aussi, cette exposition était l’occasion d’avoir un aperçu des individus en danger qu’Amnesty défend dans le monde entier.
Frappantes, touchantes ou dérangeantes, les photos exposées amèaient toutes à réfléchir. Beaucoup de photos exposées ont d’ailleurs été prises par des photographes de renom.
« Devoir de regard » a rencontré un succès assez impressionnant, notamment parmi les écoles.
L’invasion visuelle
Parce que le slogan de « Devoir de regard » était : « Ouvrir les yeux, c’est déjà agir », Amnesty International a décidé de lancer, lors des débuts de cette exposition itinérante, une campagne de promotion de rue dans toute la Belgique francophone, afin d’attirer le regard des passants, et susciter leur curiosité. En posant des autocollants partout en ville, Amnesty International a invité adultes et enfants à venir visiter l’exposition, mais aussi à ouvrir les yeux sur le non-respect des droits humains en général, à se renseigner, et à lutter pour défendre ces derniers.
Comme tu peux le voir ci-dessous, les autocollants représentant les yeux d’une femme ont été posés dans des lieux symboliques, comme une grille, qui représente l’enfermement, ou des publicités de rue, vues par tout le monde, mais aussi dans des lieux improbables, comme des snacks. L’idée était de capter le regard d’un maximum de personnes, afin de les inciter à aller voir l’exposition et à s’engager dans la défense des droits humains.
Aujourd’hui cette exposition itinérante et temporaire est terminée mais n’oublie pas : « Ouvrir les yeux, c’est déjà agir. »