Azza Soliman est libre !

Convoquée pour le simple fait d’avoir été témoin de l’homicide de la militante Shaimaa al Sabbagh, abattue lors d’une marche pacifique organisée au Caire, Azza Soliman, fondatrice du Centre d’assistance juridique aux Égyptiennes, risquait jusqu’à cinq ans de prison et une amende de 200 000 livres égyptiennes (25 500 dollars). L’un de ses coaccusés est un passant qui a porté la victime dans un café pour la mettre en sécurité, et un autre est un médecin qui lui a prodigué les premiers secours. Elle fut également accusée d’avoir manifesté illégalement et troublé l’ordre public en vertu de la Loi relative aux manifestations, une loi particulièrement sévère.

Elle avait pourtant déclaré qu’elle n’avait pas participé à la marche, et se trouvait simplement dans un café avec sa famille et des amis. En entendant les participants scander des slogans, elle en est sortie. Elle a alors vu les forces de sécurité disperser les participants à l’aide de gaz lacrymogène et de fusils, ainsi que le corps d’une femme blessée, celui de Shaimaa al Sabbagh.

Injustement poursuivie pour avoir été témoin de ce crime, risquant d’être emprisonnée et condamnée à des amendes, l’annonce de l’abandon des charges qui pesaient contre elle fut un grand soulagement.

Azza Soliman a remercié Amnesty International pour son soutien et sa solidarité, qui lui ont donné de la force « face à l’injustice et au désespoir ».

Un grand merci à tous ceux qui ont envoyé des appels pour la soutenir !


Photo Rene Clement

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