Libération du journaliste turc Ahmet Şik

Bonne nouvelle, le journaliste turc Ahmet Şık a été remis en liberté le 9 mars 2018. Après plus d’un an en détention provisoire, sa libération n’a que trop tardé.
Cette décision offre une lueur d’espoir aux très nombreux journalistes encore incarcérés en Turquie, devenu le pays qui emprisonne le plus de journalistes au monde.

Ahmet Şik enfin libre !

Lors de l’action PADAJA (Pas d’accord j’assume) 2017, nous t’avons parlé du journaliste turc Ahmet Şık et t’avons demandé d’agir en sa faveur.

Rappelle-toi, c’est un journaliste d’investigation âgé de 47 ans qui travaillait pour le journal Cumhuriyet, un des rares journaux critiques à l’égard du gouvernement turc. Après avoir publié un grand nombre d’articles et de livres, ce qui lui a valu beaucoup d’ennuis avec la justice, il a été arrêté et emprisonné en décembre 2016. Il était accusé de « propagande pour une organisation terroriste ».
Les preuves ? Des tweets et des articles dans lesquels il dénonçait les services de renseignements turcs.
Dans cette affaire, les droits d’Ahmet n’ont pas été respectés et il a souffert de plusieurs privations. Même les médias qui ont publié la plaidoirie d’Ahmet ont été menacés.
Mais le 9 mars dernier, une décision judiciaire a ordonné sa libération.

  • Le sais-tu ?
    Plus de 120 journalistes ont été incarcérés en Turquie dans l’attente de leur procès après la tentative de coup d’État de juillet 2016, qui a été suivie d’une vaste campagne de répression des autorités.
    Parallèlement, plus de 160 organes de presse ont été fermés.

La Turquie porte atteinte à la liberté d’expression de ses citoyens

Depuis la tentative de coup d’État en Turquie du 15 juillet 2016, le pays vit dans l’état d’urgence permanent.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan présente l’échec de ce coup d’État comme un épisode historique, une victoire démocratique. Pourtant depuis cet épisode, des purges massives ont eu lieu. Depuis lors, plus de 50 000 personnes ont été arrêtées et plus de 100 000 personnes ont été licenciées. Des magistrats, des militaires, des professeurs, des militants, des journalistes… Tous sont accusés à tort et à travers de terrorisme et de propagande terroriste.

Être journaliste est maintenant une activité terroriste si on ne suit pas la propagande nationale.

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