Des femmes réfugiées bloquées en Grèce rejoignent l’Allemagne

En 2017, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes le 8 mars, nous t’avons proposé d’agir en faveur des droits des femmes et des filles réfugiées et notamment de soutenir Bahar, Kurtey, Karmey, Beshey et Noorey, toutes originaires d’Irak et réfugiées en Grèce où les conditions de vie étaient effroyables et où elles ne se sentaient pas en sûreté.
Aujourd’hui, bonne nouvelle, trois d’entre elles viennent enfin de quitter la Grèce et de rejoindre l’Allemagne et elles remercient tous ceux et toutes celles qui les ont soutenues.

Kurtey, Karmey et Bahar, des femmes yézidies réfugiées en Grèce après avoir fui l’Irak, ont pu atteindre l’Allemagne le 17 juin 2017 après plus d’un an passé dans différents camps de réfugiés en Grèce.

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars 2017, nous t’avions proposé de leur envoyer des dessins et des messages de soutien. Nous avons reçu 1076 cartes, remplies de jolis dessins et de messages de solidarité, que nous leur avons transmises.



Aujourd’hui, Kurtey, Karmey et Bahar tiennent à remercier toutes les personnes qui se sont mobilisées pour elles :

« Merci beaucoup. Nous sommes arrivées. Nous nous sentons bien et sommes très heureuses.
Nous vous souhaitons le même bonheur, ainsi qu’à toutes les personnes qui nous ont soutenues quand nous souffrions, dans les temps les plus difficiles. Nous sommes sorties de cette période grâce à votre soutien.
Merci à vous et à tous ceux qui nous ont envoyé un message
. »

COMPLÉMENT D’INFORMATION

Tout au long de leur parcours migratoire, les réfugiées sont exposées à un risque élevé de violences liées au genre. Bahar, une femme de 92 ans, et Kurtey, Karmey, Beshey et Noorey, quatre sœurs yézidies, ont toutes dû fuir l’Irak et les attaques du groupe armé se désignant sous le nom d’État islamique (EI). L’EI fait vivre d’ignobles atrocités aux femmes et jeunes filles (viol, mariage forcé, etc.). Elles sont donc parties dans l’espoir de trouver la sécurité.

Les cinq femmes ont vécu dans différents camps de réfugiés au nord de la Grèce où les conditions de vie étaient effroyables et où elles ne se sentaient pas en sûreté. “Nous n’utilisons pas les douches. À la place, nous avons construit un hammam à côté de nos tentes”, ont-elles rapporté à Amnesty International. Les autorités n’assurant pas leur protection dans les camps, les femmes avaient décidé de former un “cercle de protection” pour veiller les unes sur les autres. Elles ont ensuite vécu dans un appartement, en attente d’une relocalisation.

Kurtey, Karmey et Bahar ont pu rejoindre l’Allemagne, tandis que Beshey et Noorey résident encore en Grèce.

Aujourd’hui, face à l’absence de voies d’accès sûres et légales, les réfugiés sont contraints d’entreprendre des voyages dangereux, souvent au péril de leur vie. Cela doit cesser. Parmi eux, les femmes, les enfants ou les personnes nécessitant des soins sont davantage exposés à des risques de violences tout au long de leur trajet. Les gouvernements doivent prendre les mesures nécessaires afin de veiller à leur protection spécifique.

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