Leur histoire

À l’occasion de la journée des droits des femmes du mois de mars 2019, Yasaman Aryani et sa mère Monireh Arabshahi, ont mené une action pacifique en distribuant des fleurs dans une rame de métro réservée aux femmes à Téhéran, sans leur voile.

Cette action leur a valu une condamnation à 16 ans de prison pour opposition aux lois du régime iranien qui impose le port du voile aux femmes. Elles ont été accusées d’incitation à la corruption et à la prostitution pour être apparues la tête découverte dans l’espace public.

Mobilisation d’Amnesty pour leur libération

La libération de Yasaman et Monireh a été portée par des années de mobilisation. En Belgique, plus de 28 800 personnes ont signé la pétition pour exiger la libération de Yasaman, à travers l’action mondiale d’Amnesty International « Ecrire pour les droits » lancée dès 2019.

Le combat ne s’arrête pas

Depuis 2018, des dizaines de femmes, militant de façon pacifique contre le port du voile obligatoire en Iran et pour l’obtention de plus de droits de manière générale, ont été arrêtées par les autorités iraniennes. La répression se poursuit et de nombreuses personnes continuent d’être emprisonnées.

FEMME, VIE, LIBERTÉ sont les mots que Yasaman et Monireh ont prononcé lors de leur sortie de prison, un message fort indiquant que rien n’arrêtera leur combat !

Un grand merci à tout·e·s celles et ceux qui, dans le monde entier, ont oeuvré sans relâche pour leur libération !