Libérés sous condition fin juillet 2016, à l’issue d’un long et intensif travail de campagne pour leur libération, les 17 jeunes militants angolais arrêtés, détenus et déclarés coupables d’avoir participé à une réunion afin de débattre des problèmes de politique et de gouvernance dans le pays ont été amnistiés le 16 septembre 2016 par la Cour suprême.
Parmi eux figurait Sedrick de Carvalho, qui avait été arrêté pour avoir participé à un groupe de lecture où de jeunes gens discutaient de la démocratie et de la liberté.
« J’aimerais remercier Amnesty International, a-t-il déclaré par la suite. Grâce à votre soutien, nous ne sommes plus en prison. »
Nito Alves, un autre membre du groupe, a quant à lui déclaré à sa libération :
« Je continuerai de lutter pour les droits humains, pour un Angola juste, pour une Afrique juste et pour un monde juste. Je suis reconnaissant envers ceux qui se sont battus pour notre liberté, notamment des acteurs de la société civile, des avocats, Amnesty International, la presse et les autres médias. »