Qusay Abdel-Razaq Zabib, un ancien policier de Tikrit, dans le nord de l’Irak, a été maintenu en détention dans un camp des forces américaines de juillet 2008 à mars 2010, pendant plus de deux ans sans procès ni inculpation. Pendant cette période, les États-Unis ont transféré le contrôle du camp aux autorités irakiennes, en leur recommandant auparavant de relâcher cet homme.
Cependant, Qusay Abdel-Razaq Zabib a été maintenu en détention par les autorités irakiennes jusqu’en novembre 2010 ; il a ensuite été emmené de Camp Taji à un poste de police à Tikrit.
Ce transfert a eu lieu en vue de sa libération, mais il est resté plusieurs semaines au poste de police. Il était à craindre que cet homme soit victime de torture ou d’autres mauvais traitements et que les personnes qui le retenaient réclament de l’argent pour le relâcher.
Amnesty International a parlé à Qusay Abdel-Razaq Zabib le 5 janvier 2011 : il a indiqué avoir été détenu au poste de police jusqu’à sa libération sans inculpation, le 30 décembre 2010, et n’y avoir subi aucun acte de torture ni aucun mauvais traitement.
Il a maintenant retrouvé sa famille et a déclaré : « Je sais qu’Amnesty International a fait campagne en ma faveur et je voudrais vous remercier pour cela. » Il a ajouté qu’il avait l’intention de suivre une formation dans une école de police à Bagdad et espère redevenir policier.