Le 19 novembre, une juge de comté du Tennessee a statué que le protocole d’injection de cet État n’était pas contitutionnel au motif que, en prescrivant une quantité insuffisante de l’une des trois substances, le thiopental de sodium (un anesthésique), il permettait que le condamné « meurt par asphyxie en étant conscient ».
Le 24 novembre, les autorités du Tennessee ont présenté un nouveau protocole d’injection létale. Celui-ci consisterait à évaluer la conscience du condamné après l’administration du thiopental de sodium et à prévoir une dose supplémentaire de ce produit s’il s’avérait qu’il est conscient après la première dose.
Le 29 novembre, la cour suprême du Tennessee a accordé un sursis à Stephen West pour permettre à la juge de comté de déterminer si le nouveau protocole est suffisant pour éliminer les failles qu’elle a relevées dans la précédente méthode.
Dans le même temps, la cour suprême du Tennessee a indiqué qu’il incombait à Stephen West de démontrer que le nouveau protocole comporte un risque de souffrance pouvant être qualifié de « cruel et inhabituel » au regard de la Constitution des États-Unis.
Le sursis prononcé s’applique non seulement à Stephen West, mais également à trois autres prisonniers dont les exécutions devaient avoir lieu dans le Tennessee au cours des deux prochains mois.
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