La bonne nouvelle
Buuveibaatar, un Mongol de trente-trois ans condamné à mort pour meurtre, a été gracié par le président mongol.
Buuveibaatar avait été condamné à mort pour le meurtre du nouveau compagnon de son ancienne petite amie, commis en janvier 2008. Son père affirme qu’il a commis cet homicide en état de légitime défense. Le lendemain des faits, Buuveibaatar a été arrêté et conduit au poste de police du district de Bayangol, où il a été interrogé jusqu’au jour suivant sans pouvoir consulter un avocat. D’après son père, il a été battu pendant sa garde à vue et a « avoué » le crime au cours d’un interrogatoire.
Il avait épuisé toutes ses voies de recours.
En Mongolie, les exécutions se déroulent en secret.Les proches et les avocats des condamnés à mort ne sont pas prévenus à l’avance de leur exécution.
Son père a écrit à Amnesty International afin de remercier toutes les personnes qui ont apporté leur soutien.
La Mongolie
En Mongolie, la peine capitale est considérée comme un secret d’État et aucune statistique officielle n’est publiée quant aux condamnations à mort, aux exécutions ou au nombre de personnes sous le coup d’une telle peine. Les proches des condamnés ne sont pas prévenus à l’avance lorsque leur exécution a lieu, et le corps ne leur est pas restitué après celle-ci. Au moins neuf personnes seraient actuellement sous le coup d’une condamnation à mort en Mongolie.