Bangladesh : Maung Sawyeddollah est en sécurité à New York
Maung Sawyeddollah, militant rohingya des droits humains a été soutenu par Amnesty International notamment dans le cadre de l’édition 2023/2024 du marathon des lettres « Écrire pour les droits ». Il est arrivé sain et sauf à New York le 19 août 2024, où il poursuit à présent ses études.
Le jeune homme avait été contraint de fuir le Myanmar pour rejoindre un camp de réfugié·e·s au Bangladesh en 2017 en raison des persécutions à l’encontre de la communauté rohingya. Depuis ce camp, Maung a fondé un réseau d’étudiant·e·s rohingyas et s’est battu contre la société Meta, afin d’obtenir des réparations suite à la haine contre la minorité musulmane rohingya diffusée sur le réseau social anciennement dénommé Facebook. Son activisme lui a valu d’être menacé. Il n’était plus en sécurité au Bangladesh. Il a donc demandé un visa étudiant aux États-Unis qu’il a obtenu. Il est maintenant en sécurité aux États-Unis où il continue son combat pour la justice face à Meta.
Vietnam : Libération de l’activiste des libertés civiles, Tran Huynh Duy Thuc
L’activiste des libertés civiles, Tran Huynh Duy Thuc, a été libéré le week-end du 21 septembre. Emprisonné depuis 14 ans, pour avoir encouragé des réformes de gouvernement vietnamien, il n’aurait jamais dû être en prison en premier lieu. Malgré sa libération, Thuc reste sous probation pendant encore cinq ans.
Après une longue campagne en sa faveur, Amnesty International se réjouit de sa libération, et continue de demander au gouvernement vietnamien de mettre fin à la probation de Thuc, et de libérer toutes les autres personnes emprisonnées pour avoir exercé leur liberté d’expression dans ce pays.
Thaïlande : La légalisation du mariage pour tous et toutes a été approuvée par le roi !
Le mariage homosexuel est enfin légalisé en Thaïlande ! C’est l’assentiment du roi Maha Vajiralongkorn, qui sacralise la loi légalisant le mariage homosexuel, votée en juin dernier par le parlement. La Thaïlande devient donc le troisième pays en Asie à légaliser le mariage pour tous, après Taïwan et le Népal.
Chine - Taiwan : la reconnaissance du mariage entre personnes de même sexe connaît enfin une avancée
Le gouvernment a annoncé jeudi 19 septembre qu’il reconnaîtrait désormais les mariages légaux entre personnes chinoises et taïwanaises de même sexe enregistrés dans un pays tiers.
Cela représente une avancée pour le droit des personnes homosexuelles, même si Amnesty International déplore que ces couples soient de fait obligés de passer par un pays tiers pour se marier. L’avenir dépend encore de la volonté des services publics de continuer à modifier les règlements concernés, et de concrétiser le droit à la liberté de mariage et au regroupement familial pour les couples de même sexe, sur un pied d’égalité avec les couples hétérosexuels.
Japon : Acquittement d’Iwao Hakamada, suite à de fausses accusations
Le 26 septembre, Iwao Hakamada, 88 ans, a été acquitté par le tribunal du district de Shizuoka au Japon. Cela clôture enfin son cas, après 10 ans de procès depuis sa libération en 2014. Son emprisonnement a duré 45 ans, principalement en isolement et en attente de son exécution, ce qui lui vaut maintenant de graves séquelles mentales et physiques.
Après 15 ans de campagne en sa faveur, Amnesty International se réjouit de son acquittement, tout en déplorant cette grave erreur judiciaire. Amnesty International continue de lutter pour l’abolition de la peine de mort, et appelle également les autorités japonaises à réexaminer toutes les condamnations à mort existantes.
Afghanistan : Libération de l’activiste pour l’éducation, Ahmad Fahim Azimi
Ahmad Fahim Azimi a enfin été liberé le 26 septembre, après 11 mois d’emprisonnement. Cet activiste des droits humains avait été condamné à 11 mois de prison en 2023, à cause de son engagement pour la défense du droit à l’éducation des jeunes filles en Afghanistan.
Iran : Libération temporaire de la militante des droits des femmes, Nahid Taghavi
Nahid Taghavi a été libérée le 30 septembre dernier, dans le cadre d’un congé pénitentiaire. Nahid est une militante irano-allemande des droits des femmes. Elle a été condamnée en 2020, à dix ans et huit mois de prison, après un procès inéquitable, pour participation présumée à un « groupe illégal » et pour « propagande contre l’État ».
Le combat en sa faveur reste cependant d’actualité, car Nahid porte encore un bracelet électronique à la cheville et n’est pas autorisée à s’éloigner à plus de 1000 mètres de son appartement. Cette libération est le deuxième congé pénitentiaire de Nahid. Amnesty International continue d’exiger sa libération inconditionnée.