États-Unis : les électeur·trice·s de l’Ohio ont voté en faveur du droit à l’avortement
Le 7 novembre, les habitant·e·s de l’État de l’Ohio aux États-Unis ont voté pour protéger le droit à l’avortement, que l’on appelle aussi droit à l’IVG (interruption volontaire de grossesse), lors d’un referendum, confirmant ainsi ce que beaucoup d’entre nous savent : l’avortement est un droit humain.
C’est un groupe de défenseur·e·s du droit à l’IVG qui est à l’origine de ce referendum. Il a réussi à obtenir les centaines de milliers de signatures nécessaires pour le soumettre. La victoire du « OUI » signifie que le droit à l’avortement va être inscrit dans la constitution de l’État.
Ce vote a contrecarré l’orientation républicaine et conservatrice de cet État, marquant ainsi une victoire pour le camp progressiste à seulement un an des élections présidentielles de 2024.
Belgique : un pas vers plus de transparence et d’égalité en termes de salaire pour les femmes en Wallonie-Bruxelles
Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé un avant-projet de décret, le 9 novembre, visant à augmenter la transparence et à promouvoir l’égalité salariale entre les femmes et les hommes au sein de toutes les administrations, établissements d’enseignement et organismes de la Fédération.
Il ne s’agit que d’un avant-projet de décret qui n’est pas encore d’application, mais cette nouvelle est tout de même importante à souligner. Ce texte imposerait aux employeur·euse·s d’être plus transparent·e·s sur les critères de rémunération et l’écart des rémunérations entre les femmes et les hommes.
De plus, le 27 novembre, sous l’impulsion de la ministre des Droits des femmes, Bénédicte Linard, et du ministre de l’Égalité des Chances, Frédéric Daerden, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé un arrêté visant à promouvoir et soutenir l’emploi des femmes au sein de toutes les entités relevant de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Australie : les habitant·e·s des îles de Tuvalu vont pouvoir demander l’asile climatique
Les populations des îles de Tuvalu sont en danger à cause de la montée du niveau de des eaux à cause du réchauffement climatique. Ces îles risquent d’être les premières à être submergées.
Ainsi, l’Australie, pays voisin, a annoncé le 10 novembre son engagement à accorder progressivement l’asile climatique aux 11 000 habitant·e·s de Tuvalu. Ils et elles bénéficieront en Australie, entre autres, d’un accès à l’éducation, aux services de santé, ainsi que des aides financières et familiales.
Les « réfugié·e·s climatiques » étant peu reconnu·e·s dans le monde, cet accord est un grand pas vers leur considération.
Philippines : la défenseure des droits humains Leila de Lima a obtenu une libération sous caution
Le 12 novembre, la militante des droits humains Leila de Lima a enfin été libéré sous caution aux Philippines.
Ancienne sénatrice aux Philippines, Leila de Lima a été détenue pendant plus de six ans pour trafic de drogue, sur la base d’accusations biaisées d’après elle. Elle affirmait avoir été victime d’un procès politique orchestré par l’ancien président Duterte.
Avant son incarcération, elle enquêtait sur les milliers de personnes supposément tuées par les « escadrons de la mort », consistant en l’assassinat d’opposant·e·s politiques, que l’on accuse Rodrigo Duterte d’avoir mis en place. Depuis le changement de présidence en juin 2022, des appels de diplomates et de défenseur·e·s des droits humains demandent sa libération.
Union européenne : la loi sur les crimes environnementaux est durcie
Le Parlement européen et les États membres de l’Union européenne ont voté, le 17 novembre, en faveur de l’élargissement de la liste des crimes environnementaux et uniformiser les sanctions associées. Cet accord inclut désormais des infractions telles que le commerce illégal de bois, l’introduction d’espèces invasives, la pollution par les navires et les violations des lois sur les produits chimiques.
Le Parlement précise dans un communiqué que le texte instaure une nouvelle classification pour les crimes environnementaux. Si quelqu’un cause d’importants dommages à l’environnement, comme la destruction d’un site protégé ou une pollution importante, cela pourrait être considéré comme une infraction grave, similaire à l’écocide.