Bonnes nouvelles de février

Ce mois de février a été marqué par des avancées en matière de protection des droits humains. En Finlande et en Espagne, la reconnaissance de genre a été facilitée. En Iran, des militantes pour les droits des femmes ont été libérées. Voici un aperçu de quelques bonnes nouvelles du mois de février. Tu veux en savoir plus ? Découvre toutes les bonnes nouvelles du mois en détail dans cet article.

Avancée pour les droits des personnes transgenres en Finlande et en Espagne

Auparavant, une loi obligeait les personnes transgenres, en Finlande, à subir des tests médicaux et psychologiques pour reconnaître leur genre.

En 2017 déjà, Amnesty International avait lancé une pétition visant les autorités finlandaises pour qu’elles rendent le processus de reconnaissance du genre rapide, accessible et respectueux de droits humains. La pétition avait recueilli plus de 347 000 signatures dans le monde.

Le 1er février, cette procédure a enfin changé. La Finlande a adopté une nouvelle loi sur la reconnaissance du genre qui supprime l’obligation pour les personnes transgenres de subir ces diagnostics médicaux et psychiatriques pour faire reconnaitre leur genre.

Désormais, les adultes pourront obtenir la reconnaissance de leur genre sur demande écrite après une « période de réflexion » obligatoire de 30 jours.

Cette loi est une grande avancée dans la lutte contre la discrimination, même si cette lutte n’est pas finie. La loi ne s’applique qu’aux adultes, donc il faut continuer de se mobiliser pour que la Finlande modifie sa législation afin que celle-ci comprenne les enfants et respecte leurs droits.

Le 16 février, l’Espagne a également adopté une loi en faveur des droits des personnes transgenres. Cette nouvelle loi leur permet de faire plus facilement reconnaitre leur genre, sur la base de leur propre déclaration, sans fournir de rapports médicaux.

Cette loi s’applique aux personnes transgenres à partir de leur 16 ans. Les personnes âgées entre 14 et 16 ans pourront également avoir accès à cette nouvelle loi mais ce en étant accompagné d’un tuteur légal.

Corée du Sud : une nouvelle avancée pour la reconnaissance des couples homosexuels

Le 21 février 2023, la Haute cour sud-coréenne a ordonné au Service national d’assurance maladie du pays de rétablir la couverture assurance d’un partenaire dans une relation entre personnes de même sexe.

Une année auparavant, le tribunal administratif de Séoul avait rejeté une plainte déposée par So Seong-wook (un homme coréen qui s’était marié avec un autre homme) contre le Service national d’assurance maladie pour avoir supprimé la couverture d’assurance de son partenaire.

Cette absence de reconnaissance des partenaires dans les relations entre personnes de même sexe par les services administratifs sud-coréens représente une discrimination à l’encontre des couples homosexuels. Cela les prive des droits fondamentaux accordés aux couples hétérosexuels.

La décision de la Haute cour sud-coréenne concernant cette affaire est donc une décision importante car c’est la première fois qu’un tribunal de Corée du sud reconnaît légalement les couples de même sexe. C’est un pas de plus vers l’égalité des droits pour les couples homosexuels !

Iran : Libérations de militantes

Après la libération de Yasaman Aryani et sa mère Monireh Arabshahi, sept autres femmes iraniennes ont été libérées en février, en même temps, de la prison d’Evin à Téhéran.

Saba Kordafshari, militante contre les lois sur le port du voile obligatoire, Fariba Asadi, Aliyeh Motallebzadeh, Parastoo Moini et sa mère Zahra Safaei, Gelareh Abbasi ainsi que Shohreh Hosseini avaient été arrêtées et emprisonnées pour avoir défendu les droits et les libertés des femmes iraniennes.

La répression se poursuit en Iran et de nombreuses personnes sont encore emprisonnées. Beaucoup de manifestant·e·s risquent la peine de mort pour avoir participé au soulèvement qui secoue le pays depuis septembre 2022.

Les sept militantes ont, dès leur sortie, devant la prison, crié « Femme, vie, liberté ! », symbole de courage et de détermination à continuer cette lutte pour les droits des femmes. Nous continuerons de porter haut et fort leur message !

Mexique : ouverture d’un bureau du procureur spécialisé dans les féminicides à San Luis Potosí

Il s’agit d’une victoire pour les familles des victimes de féminicides.

En 2022, on dénombrait 50 femmes assassinées et 3 053 appels reçus au numéro d’urgence 911, pour des incidents de violence contre les femmes dans l’État de San Luis Potosí.

Grâce à leur ténacité et leur organisation, avec le soutien d’Amnesty International et de la FJEDD (Fondation pour la Justice), les familles des victimes de féminicides de San Luis Potosí ont pu obtenir la création de ce bureau du procureur spécialisé afin de pouvoir réouvrir des enquêtes inachevées et accéder à la vérité, à la justice et à la réparation intégrale pour toutes les femmes victimes de féminicides dans cet État.

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