Maroc : Libération du journaliste Omar Radi
Omar Radi est un journaliste marocain, ouvertement critique quant à la corruption et aux violations des droits humains perpétrées par les autorités marocaines. Il était harcelé par ces dernières depuis la publication en juin 2020 d’un rapport d’Amnesty International révélant qu’il était illégalement espionné via son téléphone. Il a été arrêté le 29 juillet 2020, puis condamné le 19 juillet 2021 à une peine de six ans d’emprisonnement pour viol et espionnage, à la suite d’un procès inique.
Le 29 juillet 2024, il a finalement été libéré suite à une grâce royale !
Corée du Sud : Arrêt historique de la Cour suprême pour les couples homosexuels
Le 18 juillet 2024, la Cour suprême de Corée du Sud a rejeté un recours du système national d’assurance maladie et a confirmé que les couples de même sexe avaient droit aux mêmes prestations que les couples hétérosexuels.
À ce jour, la Corée du Sud ne reconnaît pas le mariage entre personnes de même sexe dans la loi, mais cet arrêt juridique reste une avancée dans la bonne direction.
Chine : Libération de l’avocat Chang Weiping
Chang Weiping est un avocat défenseur des droits humains. En janvier 2020, il a été détenu une première fois pendant dix jours après avoir assisté à une réunion informelle et privée avec d’autres défenseur·e·s des droits humains dans la ville de Xiamen, en décembre 2019. Dix mois après sa libération, Chang Weiping a publié sur YouTube une vidéo dans laquelle il racontait avoir été soumis à la torture pendant sa détention. Ceci lui aura causé une condamnation le 8 juin 2023 à trois ans et six mois de prison pour « subversion de l’État ».
En juillet 2024, après trois ans et demi d’emprisonnement, il a finalement été libéré !
Sierra Leone : Adoption d’un projet de loi historique visant à mettre fin au mariage des enfants
Le 2 juillet 2024, le président du Sierra Leone, Julius Maada Bio, a signé une loi interdisant le mariage des enfants dans le pays. Amnesty International se félicite de l’adoption de cette loi historique interdisant le mariage des enfants en Sierra Leone. Cette loi en criminalisant le mariage pour toute personne de moins de 18 ans, vise à protéger les filles d’une pratique profondément néfaste qui viole depuis longtemps leurs droits et entrave leur éducation, leur santé et leur bien-être. Cela représente une avancée majeure dans la lutte contre la violence sexiste !
Russie : Libération de l’activiste Alexandra Skotchilenko
Parce qu’elle a critiqué la guerre en Ukraine, Alexandra Skotchilenko a été arrêtée et emprisonnée en Russie. Accusée d’avoir diffusé de fausses informations sur l’armée russe, elle a été condamnée à sept ans de prison par un tribunal de Saint-Petersbourg le 16 novembre 2023.
Amnesty International et ses militant·e·s se sont massivement mobilisé·e·s pour obtenir sa libération, notamment dans le cadre du marathon des lettres « Écrire pour les droits ».
Le 1er août 2024, dans le cadre d’un accord d’échange négocié entre la Russie et le Bélarus d’une part, et l’Allemagne, la Norvège, la Pologne, la Slovénie et les États-Unis, d’autre part, les autorités de Moscou et de Minsk ont gracié et libéré Alexandra !
Lors de cette opération, 16 autres activistes ont été libérés, dont Oleg Orlov, Lilia Chanysheva, Ksenia Fadeeva, Vladimir Kara-Murza, Vadim Ostanin, Andrei Pivovarov et Ilya Yashin, et les journalistes Evan Gershkovich et Alsu Kurmasheva.
Burundi : Libération de la journaliste Florianne Irangabbiye
Originaire du Burundi et résidante du Rwanda, Florianne a été arrêtée le 30 août 2022 alors qu’elle était en visite dans son pays natal.
Simplement pour avoir exercé son métier et son droit à la liberté d’expression, elle a été condamnée à dix ans d’emprisonnement, pour « atteinte à l’intégrité du territoire national ». Ces accusations se referaient à des propos qu’elle avait tenus dans le cadre d’une émission sur Radio Igicaniro, une plateforme en ligne exilée, lors de laquelle elle et d’autres personnes invitées avaient vertement critiqué le gouvernement du Burundi.
Le 16 août 2024, Floriane Irangabiye a été libérée !
Australie : Une femme transgenre obtient gain de cause dans une affaire de discrimination
Roxanne Tickle, une femme transgenre, a gagné son procès pour discrimination contre l’application « Giggle for Girls » exclusivement réservée aux femmes. La plateforme avait révoqué son adhésion sept mois après l’ouverture de son compte, en affirmant qu’elle était « de sexe masculin ».
Elle a donc décidé de poursuivre l’application et sa PDG, Sall Grover, pour discrimination sexuelle et a obtenu gain de cause le 23 août 2024.