Alexandra Skotchilenko est libre !

Parce qu’elle a critiqué la guerre en Ukraine, Alexandra Skotchilenko s’est retrouvée injustement en prison en Russie. Accusée d’avoir diffusé de fausses informations sur l’armée russe, elle a été condamnée à sept ans de prison par un tribunal de Saint-Petersbourg en novembre 2023.
Après une campagne massive lancée par Amnesty International pour obtenir sa libération, Alexandra Skotchilenko a finalement été libérée en août 2024, avant la fin de sa peine de prison.

Emprisonnée pour avoir protesté contre la guerre en Ukraine

Le 24 février 2022, la Russie envahit l’Ukraine. Face à cette invasion, Alexandra Skotchilenko ne peut rester indifférente. Pour cette artiste russe de 32 ans, une action s’impose pour éveiller les consciences et contrecarrer le récit officiel des autorités sur la guerre. «  Non à la guerre   » sera son mot d’ordre !

Le 31 mars 2022, dans un supermarché de Saint-Pétersbourg, elle remplace les prix des produits par de petites étiquettes en papier sur lesquelles on peut lire : « L’armée russe a bombardé une école d’art à Marioupol où environ 400 personnes se cachaient pour se protéger des bombardements ». Une action symbolique forte qui lui vaut d’être arrêtée chez elle quelques jours plus tard, le 11 avril 2022.

Alexandra Skotchilenko est accusée de «   diffuser publiquement des fausses informations sur l’utilisation des forces armées russes  ». Cette infraction a été ajoutée dans la loi, le 4 mars 2022, juste après le début de la guerre en Ukraine, pour tenter d’empêcher les Russes de critiquer l’invasion de l’Ukraine. Le 16 novembre 2023, Alexandra Skotchilenko est condamnée à sept ans de prison.

Finalement libérée en août 2024

Entre 2023 et 2024, Amnesty International et ses militant·e·s se sont massivement mobilisé·e·s pour obtenir sa libération, notamment dans le cadre du marathon des lettres « Écrire pour les droits ».

Le 1er août 2024, dans le cadre d’un accord d’échange négocié entre la Russie et le Bélarus d’une part, et l’Allemagne, la Norvège, la Pologne, la Slovénie et les États-Unis, d’autre part, les autorités de Moscou et de Minsk ont gracié et libéré 16 personnes.

Parmi elles, Alexandra Skotchilenko (surnommée Sasha). Mais aussi d’autres militant·e·s et défenseur·e·s des droits humains russes comme Oleg Orlov, Lilia Chanysheva, Ksenia Fadeeva, Vladimir Kara-Murza, Andrei Pivovarov et Ilya Yashin, ainsi que les journalistes Evan Gershkovich et Alsu Kurmasheva.

Comme Alexandra, toutes ces personnes ont été emprisonnées à l’issue de procès iniques. Elles étaient accusées d’avoir critiqué les autorités, milité contre la guerre ou exercé des activités journalistiques. Elles n’auraient jamais dû se retrouver derrière les barreaux !

Aujourd’hui nous partageons le soulagement et la joie que suscite la libération de ces défenseur·e·s des droits humains, militant·e·s et journalistes, dont Alexandra, qui vont pouvoir retrouver leurs proches.

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