Des vacances à la prison, il n’y a qu’un pas
Le 1er février 2021, alors qu’il était en visite en Égypte pour rendre visite à sa famille, Ahmed Samir Santawy a été arrêté par les autorités égyptiennes et placé en détention.
Alors âgé de 29 ans, cet étudiant, en Master de sociologie et d’anthropologie à l’Université d’Europe centrale de Vienne en Autriche, menait des recherches sur les droits des femmes et les droits sexuels et reproductifs en Égypte, dans le cadre de ses études.
Après avoir passé de longs mois en détention provisoire, il a été condamné, le 22 juin 2021, à quatre ans de prison, à la suite d’un procès inéquitable. Sa condamnation était uniquement basée sur des publications sur les réseaux sociaux critiquant des violations des droits humains dans les prisons égyptiennes, et la mauvaise gestion de la pandémie par les autorités, publications qu’Ahmed a, par ailleurs, nié avoir écrites.
Début juillet 2022, Ahmed a été condamné, dans le cadre d’un nouveau procès, à trois ans de prison, sur la base, à nouveau, d’accusions infondées.
La place d’Ahmed n’était pas en prison.
Aujourd’hui Ahmed Samir Santawy est libre
Le 30 juillet 2022, quelques mois après avoir été condamné une nouvelle fois, Ahmed Samir Santawy a finalement été libéré, bien avant la fin de ses peines de prison. Il a bénéficié d’une grâce présidentielle.
Un grand nombre d’activistes et sympathisant·e·s d’Amnesty International se sont mobilisées, en particulier en Belgique et en Autriche, aux côtés de sa compagne belge, Souheila Yildiz, qui vit à Gand.
Cette campagne massive de soutien a eu un impact ! Ahmed a pu retrouver sa famille et sa compagne.
Un grand merci à toutes et tous pour votre soutien.