On n’enferme pas un enfant. Point.

Sais-tu ce qu’est un dazibao ?

Les "dazibaos" sont des journaux muraux chinois qui ont notamment servi à faire connaître le combat des étudiants et des dissidents pour la démocratie.

Chaque année, Amnesty International Belgique francophone publie des affiches, sur différentes thématiques liées aux droits humains et à ses actions, qu’elle appelle "dazibaos" en hommage à ces étudiants et dissidents chinois ayant lutter pour la démocratie à l’aide de ces journaux muraux.

Parmi eux, certains sont destinés spécifiquement aux jeunes. N’hésite pas à les télécharger en ligne, à les diffuser autour de toi ou à nous demander une version papier des plus récents.

Le dazibao On n’enferme pas un enfant. Point.

Depuis août 2018, la Belgique enferme à nouveau des enfants migrants dans des centres de détention pour familles. C’est un retour en arrière alors qu’elle avait montré l’exemple ces dix dernières années en développant différentes alternatives à la détention.

La détention d’enfants pour des raisons liées à la migration est intolérable. Ces enfants ne sont pas des criminels. Ils fuient avec leur famille la guerre, la violence, la pauvreté. Que l’enfant soit seul ou accompagné, qu’il soit migrant, demandeur d’asile ou réfugié, que ce soit pour une courte durée ou dans des bâtiments tout neufs : On n’enferme pas un enfant. Point.

La détention d’enfants pour des raisons migratoires à des impacts considérables, comme l’affirment différents experts internationaux, notamment des Nations unies :
 elle viole les droits de l’enfant ;
 elle est toujours contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant, principe juridique qui oblige les adultes à faire ce qu’il y a de mieux pour chaque enfant ;
 elle cause des dommages irréparables au bien-être et au développement des enfants pouvant s’assimiler à de la torture ou à des mauvais traitements.

De multiples rapports et témoignages l’attestent. Les enfants en détention, même pour une période très courte, restent marqués à vie et peuvent présenter non seulement des sentiments d’isolement et d’infériorité, de graves troubles psychologiques, comme la dépression, des troubles d’anxiété, mais aussi des cauchemars ou des insomnies. De nombreux enfants dans cette situation se sont automutilés, voire pire, ont mis fin à leur vie.

La détention d’un enfant est néfaste et non nécessaire. Des alternatives à la détention existent, plus efficaces, moins nuisibles et moins coûteuses.

Pour dénoncer cette situation, les membres de la campagne On n’enferme pas un enfant. Point. (dont Amnesty International fait partie) ont décidé de lancer un dazibao (une affiche-action) demandant l’arrêt de l’enfermement d’enfants pour raison migratoire.

Comment agir contre la détention des enfants migrants en Belgique ?

Pour agir contre l’enfermement des enfants migrants en Belgique, tu peux :

  • signer et faire signer la pétition On n’enferme pas un enfant. point. qui demande au gouvernement belge de mettre en oeuvre, évaluer de manière indépendante et améliorer les alternatives existantes, telles que les maisons de retour ; et de mettre immédiatement fin à la détention des enfants pour des raisons migratoires et interdire cette pratique dans la loi.
  • commander le dazibao On n’enferme pas un enfant. Point. et l’afficher dans ton école avec l’accord de ta direction ainsi que des autocollants liés à cette campagne afin de les distribuer à un maximum d’élèves intéressés.

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