Agis dans ton école contre le viol en Belgique

Au lendemain de la Journée internationale des droits des femmes, agis dans ton école dans le cadre de notre nouvelle campagne contre viol.
On met à ta disposition des affiches, des badges, des autocollants, des tattoos pour mener une action de sensibilisation sur le sujet.
Tu peux également faire signer une pétition adressée aux autorités belges.

Du matériel pour agir dans ton école

Afin de pouvoir mener des actions de sensibilisation et interpeller les autorités belges pour exiger une meilleure prise en charge des victimes de viol, commande dès maintenant et utilise notre matériel pour passer à l’action.

Pour commander du matériel pour cette action

Voici le matériel que l’on met à ta disposition pour cette action :

  • une affiche recto/verso sur la question du consentement dans les relations sexuelles (clique sur l’affiche ci-dessus pour accéder au verso)
  • 3 affiches différentes représentant des memes liés à la question du consentement dans les relations sexuelles
  • des badges « Si c’est pas oui = no entry » et « No access without a yes »
  • des tattoos « Si c’est pas oui = no entry »
  • des autocollants (3 versions différentes)
  • une petite brochure « Que faire en cas de viol ?  »
  • plus d’une dizaine de fiches pédagogiques sur le sujet (notamment des fiches théoriques sur le consentement sexuel et les stéréotypes liés au viol, des fiche d’activités, des fiches jeux et des fiches à voir à lire sur ces questions) pour les enseignants et les élèves du secondaire supérieur téléchargeables en ligne sur amnesty.be/plateforme en sélectionnant « droits des femmes » dans le moteur de recherche
  • une pétition à l’attention des autorités belges.

Agis dans le cadre de notre nouvelle campagne contre le viol

Cette année, on te propose d’agir dans ton école, au lendemain de la Journée internationale des droits des femmes, dans le cadre de notre nouvelle campagne contre le viol en Belgique.

Comment ? En menant une action de sensibilisation avec un groupe d’élèves ou ta classe (avec l’accord de la direction de ton école) : dispose un peu partout dans l’école les affiches que l’on te propose et distribue des badges, des autocollants et des tattoos à ce sujet tout en interpellant les élèves pour savoir s’ils comprennent les messages inscrits dessus.

Tu peux aussi organiser, avec l’aide de plusieurs élèves ou d’un enseignant, un débat ou un quiz sur la question du consentement sexuel et les stéréotypes liés au viol, en t’aidant des fiches pédagogiques que l’on met à ta disposition.

Tu peux enfin, si tu le souhaites, faire signer une pétition adressée aux autorités belges.

Cette nouvelle campagne, lancée officiellement quelques jours avant la Journée internationale des droits des femmes, est menée conjointement par Amnesty International et SOS Viol.

C’est avant tout une campagne de sensibilisation et d’éducation aux droits humains qui vise en priorité à déconstruire les stéréotypes et mythes liés au viol.

Elle a pour but d’apporter des réponses à certaines questions que tu te poses peut-être. Est-ce que si on refuse d’avoir une relation sexuelle, mais qu’on ne dit pas explicitement non, c’est vraiment un viol ? Est-ce que si on est victime d’un viol alors qu’on a bu ou que l’on est sous l’emprise de la drogue, on n’est pas un peu responsable de ce qui nous arrive ? Est-ce que si on est victime de viol alors qu’on portait une tenue particulièrement sexy, on ne l’a pas un peu cherché ?

Autant de stéréotypes que cette campagne décortique et déconstruit de manière concrète et simple, en s’appuyant sur plusieurs outils.


La Journée internationale des droits des femmes ?

La Journée internationale des droits des femmes, c’est chaque année le 8 mars. Cette année, cela tombe un dimanche.

Sais-tu que son origine remonte à 1910 ? C’est en août 1910 qu’une militante allemande propose, lors d’une conférence internationale de femmes l’idée d’une journée de mobilisation en lien avec les droits des femmes. À ce moment là, aucune date précise n’est fixée, mais le principe, lui, est lancé. Dès 1911, plusieurs pays européens commencent à célébrer les droits des femmes lors d’une journée mais pas un 8 mars.

En 1913, les femmes russes se mobilisent clandestinement et organisent la première journée internationale des droits de la femme dans leur pays alors que cette journée n’est pas autorisée par les autorités russes.

Quelques années plus tard, cette journée prend tout son sens, à nouveau en Russie. Le 8 mars 1917, les femmes russes se mettent en grève et descendent dans les rues pour revendiquer leurs droits. Quelques jours plus tard, elles obtiennent le droit de vote.

Le 8 mars devient alors une date clé pour célébrer les droits des femmes.

60 ans plus tard, en 1977, l’Organisation des Nations Unies (ONU) officialise cette journée des droits des femmes. Elle devient ainsi une des nombreuses journées internationales reconnues par le calendrier officiel de l’ONU.

Pour Amnesty International, cette journée est l’occasion de dresser un bilan des progrès réalisés en la matière, mais aussi d’appeler à des changements et de dénoncer certaines violations des droits des femmes qui persistent.

La nouvelle campagne d’Amnesty International et SOS Viol lancée quelques jours avant cette journée s’appuie notamment sur un sondage réalisé en Belgique fin 2019 à la demande des deux organisations. Selon ce sondage, près d’une personne sur deux a été victime d’une forme de violence sexuelle et pour près de la moitié d’entre elles, avant l’âge de 19 ans. De plus, un jeune sur trois pense que si on ne dit pas explicitement non ça n’est pas un viol et un jeune sur trois pense qu’il est normal d’insister pour avoir des rapports sexuels. Des chiffres alarmants qui sont à l’origine du lancement de cette campagne.

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