Un contexte hostile aux droits des personnes LGBTQIA+
Depuis une dizaine d’années, la Hongrie a connu une augmentation de la discrimination à l’égard des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queer, intersexes et asexuelles (LGBTQIA+) ainsi que des atteintes aux droits humains et libertés, y compris au droit de manifester.
Le gouvernement hongrois a fait campagne sans relâche contre les droits des personnes LGBTQIA+ et a ciblé celles et ceux qui luttent pour l’égalité.
Une loi discriminatoire qui ne respecte pas les droits fondamentaux
Une nouvelle loi, adoptée le 18 mars dernier et entrée en vigueur le 15 avril, permet aux autorités hongroises d’interdire les rassemblements qui défendent les droits des personnes LGBTQIA+.
Les personnes qui assistent à de tels événements peuvent être condamnées à des amendes et les organisateur·rice·s peuvent être condamné·e·s à des amendes et à des peines de prison. La loi permet également à la police d’utiliser la technologie de reconnaissance faciale pour la surveillance des participant·e·s.
Cette loi constitue une grave violation des droits humains, notamment des droits à la liberté de réunion pacifique et d’expression, ainsi que des droits à la vie privée et à la non-discrimination.
Interpelle la police hongroise
... Mais les autorités policières ont une certaine liberté quant à la manière dont elles appliqueront cette loi discriminatoire. Elles doivent donc veiller à ce que la Budapest Pride, prévue le 28 juin, ne soit pas victime d’intimidation, de harcèlement et de violence.
Envoie un message à la police hongroise pour lui demander de permettre à la Budapest Pride de se dérouler sans répression, peur ou violence. Marcher pour l’égalité ne devrait jamais être un crime, c’est un droit. Signe la pétition !