Exige la suppression des torchères de gaz en Amazonie

Le torchage du gaz est extrêmement dangereux pour les populations vivant près des sites de combustion et participe fortement au réchauffement climatique. Il est interdit dans de nombreux pays.
En Équateur, une décision de justice a interdit cette pratique, mais cette décision n’est pas appliquée par le gouvernement équatorien. Le recours au torchage du gaz reste fréquent en Amazonie équatorienne.
Amnesty International appelle à l’action pour demander au président de l’Équateur de supprimer ces torchères et de protéger les droits humains et l’environnement.

Du gaz brûlé, un danger pour les humains et la planète

Dans l’Amazonie équatorienne, vaste forêt dans le pays d’Équateur en Amérique du Sud, des entreprises pétrolières ont recours à ce qu’on appelle la « combustion d’énergies fossiles », et en particulier le torchage du gaz. Cette pratique consiste à faire brûler intentionnellement des gaz toxiques à l’aide de torchères (sortes de grands vases métalliques). Ceci sert notamment à faire fonctionner notre électricité, nos voitures et nos chauffages. Mais c’est aussi la cause de graves problèmes, car ce processus est extrêmement dangereux pour la planète et participe grandement au réchauffement climatique.

En chiffre ? Cela produit 500 millions de tonnes de CO2 par an, ainsi que du méthane, un gaz qui réchauffe l’atmosphère 84 fois plus que le CO2. À titre de comparaison, ces torchères produisent les mêmes émissions que toute la population du Royaume-Uni sur la même période. De plus, ces torchères créent des « zones de sacrifice » où les personnes qui y habitent respirent quotidiennement des gaz toxiques.

Sais-tu ce qui a été fait face à cette situation ? En 2021, un groupe de neuf jeunes activistes, ainsi que l’organisation UDAPT (l’Union des personnes touchées par les activités de Texaco) ont réussi à obtenir une décision de la justice, exigeant la suppression de ces torchères de gaz.

Malheureusement, cela n’a pas suffi car le gouvernement d’Amazonie équatorienne n’a jamais, jusqu’à présent, appliqué cette décision judiciaire.

Une victoire citoyenne bafouée par les autorités

Amnesty International a mené une enquête à ce sujet, et a publié un rapport en août 2024, qui révèle que le nombre de torchères continue d’augmenter en Équateur : de 394 en août 2021 à 486 en juin 2023. Au moins 52 torchères se trouvent à moins de 5 km de centres peuplés, une distance nuisible pour l’environnement et les communautés locales. De plus, dans certains cas, les torchères ne sont éteintes que temporairement pour être réactivées ensuite. Bien que cette activité soit utilisée dans le but de réduire les coûts de production du gaz, elle reste extrêmement polluante et représente un viol des droits des communautés locales d’Amazonie.

Aujourd’hui, l’Équateur figure parmi les 30 pays ayant le plus de torchères au monde, ce qui est inacceptable !

L’Amazonie équatorienne et les droits de sa population sont en train de brûler, et avec chaque torchère allumée, c’est l’avenir de tous et toutes, surtout des jeunes, qui part en fumée.

Signe la pétition et exige du président de l’Équateur un plan urgent pour éliminer les torchères (particulièrement celles situées à moins de 5 km des centres peuplés), ainsi que des politiques pour mettre fin aux zones de sacrifice en Amazonie. Encourage une élimination progressive des combustibles fossiles et une transition énergétique juste !

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