Prise pour cible pour avoir résisté à l’occupation russe
Depuis le 24 février 2022, la Russie mène une guerre d’agression contre l’Ukraine et occupe une partie de son territoire. Olha a décidé de résister à cette occupation en ne retournant pas à la crèche où elle travaillait. Même si on lui a demandé maintes fois d’y aller, elle a toujours refusé.
Elle a également révélé la politique russe visant à modifier la démographie des territoires qu’elle occupe, y compris en cherchant à éradiquer les identités ukrainiennes et non-russes, ainsi que la culture. Une vidéo de vœux d’Olha a été publiée sur Facebook, dans laquelle elle évoquait la vie à Melitopol sous l’occupation russe, en langue ukrainienne. Parmi les publications d’Olha sur Facebook, on trouve l’histoire d’un collègue qui a été harcelé par les autorités d’occupation – perquisitions, insultes et destruction d’objets personnels portant des symboles nationaux ukrainiens notamment.
Olha a disparu de chez elle le 15 mai 2024. Elle a été aperçue, le 19 mai, alors qu’elle était ramenée à son domicile, couverte de blessures et escortée par trois hommes en uniforme. Son sort et le lieu où elle était détenue sont restés secrets jusqu’au 27 juin 2024.
Libérée puis arrêtée à nouveau, sa santé se détériore
Fin juin 2024, elle a été brièvement libérée pour être de nouveau arrêtée de manière arbitraire et condamnée à deux reprises à 14 jours de « détention administrative » avant d’être accusée d’avoir caché des explosifs dans son jardin et condamnée à six ans de prison.
Olha Baranevska est âgée de 61 ans, souffre de diabète et d’autres problèmes de santé qui nécessitent des examens et des traitements. Elle a dû accepter un passeport russe en 2023 pour avoir accès à des soins médicaux. Pendant sa détention, elle a reçu de l’insuline, mais n’a pas pu bénéficier d’un traitement adéquat pour d’autres problèmes de santé, selon sa fille. Pendant sa détention, le jour du 85e anniversaire de sa mère, Olha a reçu la nouvelle du décès de celle-ci en novembre 2024, ce qui a aggravé ses souffrances mentales.
Olha Baranevska n’a rien à faire en prison et doit être libérée immédiatement et sans condition. En attendant sa libération, elle doit recevoir les soins nécessaires.
SIGNE POUR OLHA BARANEVSKA !